"Un singe en hiver" sur la Cinétek : Belmondo et Gabin, duo grandiose

Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, dans "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil en 1962
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Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, dans "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil en 1962 ©AFP - Cité Films / Collection ChristopheL
Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, dans "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil en 1962 ©AFP - Cité Films / Collection ChristopheL
Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, dans "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil en 1962 ©AFP - Cité Films / Collection ChristopheL
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La Cinétek rend hommage à Jean Paul Belmondo en vous proposant de voir ou revoir sept de ses plus grands rôles, parmi lesquels "un singe en hiver", chef d’œuvre signé Henri Verneuil, dialogues Michel Audiard.

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Bébel était partout dès lundi soir : la réaction des chaînes à la mort du comédien fut à la hauteur de l’icône. Les films, souvent, ne sont pas disponibles en replay quand il s’agit d’un changement de dernière minute. Mais pas de panique, il y en aura encore ce mardi soir ! Notamment sur Paris Première : Le marginal (film de Jacques Deray), puis L’Héritier (film de Philippe Labro). Sachez, pour les abonnés, que Netflix propose aussi dans son catalogue pas mal de films avec Belmondo : L’As des as, Peur sur la ville ou encore Le Magnifique, avec Belmondo dans le rôle de l’espion Bob Saint-Clar. 

Mais je vous conseille surtout la Cinetek

Son hommage à Belmondo est une belle occasion de vous abonner à cette plateforme cinéphile. Vous pouvez aussi opter pour la location de film à l’unité. Voir ou revoir Belmondo dans sept de ses plus grands rôles, notamment A bout de souffle, de Godard et L’homme de Rio, de Philippe de Broca. 

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Mais surtout (mon préféré) Un singe en hiver. Film d’Henri Verneuil, 1962, adapté d’un roman d’Antoine Blondin. 

Nous sommes dans une petite ville balnéaire, en Normandie. Quentin, le patron de l’hôtel, a juré à sa femme de ne plus jamais boire. Et voilà que débarque un toréador. Un Français venu d’Espagne, dont il n’est pas tout à fait certain qu’il soit un authentique matador. Belmondo et Gabin, truculents, adorables, hilarants, boivent au goulot des dialogues signés Michel Audiard.

Un Singe en hiver, c’est la rencontre entre deux solitudes immenses qui boivent pour essayer d’être ensemble. On rit de leurs bêtises d’ivrognes (et il y en a de belles) mais on est déchiré par leur mélancolie. Gabriel Fouquet n’est pas à Tigreville seulement pour se noyer dans le Picon bière. Il doit aller voir quelqu’un, mais il n’ose pas, il se cache, il tergiverse et se ressert un verre. 

Belmondo flamboyant danse le flamenco. 

La scène est simplement inoubliable. Le comédien a été en partie doublé par un danseur espagnol, mais le montage est soigné, on n’y voit que du feu. Par la magie du cinéma je reste convaincue que c’est Bebel qui tape du pied, comme pour écraser son chagrin d’amour espagnol, pour le ratatiner. 

Tigreville est un nom de fiction. Quel nom !

Le film a été tourné à Villerville, dans le Calvados, non loin de Trouville. Les habitants de Villerville ont rendu hommage à l’acteur hier, en écrivant en grandes lettres "Adieu Belmondo", sur le sable. Les larmes de Tigreville sont éternelles.  

« Un singe en hiver », à voir sur la Cinétek, en s’abonnant ou en louant le film à l’unité. 

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