"Les Boches, c’est comme des rats"

Soldats français (poilus) avec leur chien (mascotte) devant leur "cagna" (cabane ou abri de fortune aménagé dans la tranchée ou a proximité
Soldats français (poilus) avec leur chien (mascotte) devant leur "cagna" (cabane ou abri de fortune aménagé dans la tranchée ou a proximité ©AFP
Soldats français (poilus) avec leur chien (mascotte) devant leur "cagna" (cabane ou abri de fortune aménagé dans la tranchée ou a proximité ©AFP
Soldats français (poilus) avec leur chien (mascotte) devant leur "cagna" (cabane ou abri de fortune aménagé dans la tranchée ou a proximité ©AFP
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Les Allemands auraient occupé les meilleures places en France avant la guerre. C'est la thèse de l'ennemi infiltré. Du plan machiavélique de sabotage de la défense et de l'économie de la France par des Allemands qui se seraient fait passer pour de bons Français.

Avec

Cette chanson, dont Vincent Scotto a écrit les paroles et la musique en 1916 reprend volontiers les rumeurs qui circulent dans le France en guerre.

On a eu beau les fiche dehors / Bah parait qu'il y'en a encore ! 

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Cette chanson nous dit que ce ne sont pas seulement les Poilus, sur le front qui doivent se battre contre l'ennemi. Et surtout que la lutte contre l'Allemagne et les Allemands est une lutte difficile et peut-être même interminable.

D'ailleurs, à ce propos, rappelons les paroles de cette chanson :

Les Boches, c'est comme des rats / Plus on en tue, plus il y en a / Les Boches, vraiment c'est fou / Il en sort un peu de partout / Les Boches, ha les sales bêtes / Faut toujours qu'ça vous embête ! 

Ce n'est pas précisément le répertoire le plus reluisant de la France en guerre. Mais c'est aussi le reflet de l'exaspération, de la fureur, de la paranoïa même d'un pays dont les enfants meurent chaque jour par milliers.

Nous sommes en 1916, l'année de Verdun. La France tient, mais elle se demande également pourquoi les Allemands tiennent eux aussi si bien !