Salle de shoot à Paris : premier bilan

France Inter
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Une salle de consommation de drogues à moindre risque, communément appelée salle de shoot, a ouvert il y a un peu plus de 6 mois maintenant.

C’était en octobre, c'est donc l’occasion, 6 mois plus tard, de tirer un bilan, à la fois sur l’amélioration de la situation sanitaire des usagers de drogue, auparavant dans la rue, et sur l’impact dans le voisinage, puisque l’autre motif pour cette ouverture était de pacifier ce quartier du 10ème arrondissement, à fort trafic et usage de drogues.

C’était la 1ère salle de ce type en France

La 1ère dans un espace de 400 m2, adossée à l’Hôpital Lariboisière. Elle est gérée par l’association GAIA, et parmi les personnes qui ont longtemps œuvré à sa mise en place, il y a le maire du 10ème arrondissement, Rémi Ferraud, directement concerné par l’errance des usagers de drogues et les problèmes médicaux que cela peut entraîner, et par l’impact sur les habitants du quartier.

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On peut établir un 1er bilan positif, de par le nombre de personnes se présentant chaque jour dans cette salle ; c’est bien le signe qu’il y avait un réel besoin.

Interview de Rémi Ferraud, maire du 10ème arrondissement de Paris.

Depuis novembre, une seconde salle de consommation de drogues à moindre risques a ouvert à Strasbourg, à destination des usagers de l’est de la France ainsi que des frontaliers allemands. L’expérimentation de ces salles est prévue pour une durée de 6 ans.

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