Avec Michel Moullet

France Inter
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Exceptionnellement aujourd'hui (mais cela nous arrive assez fréquemment), nous allons prendre du champ par rapport à notre département du Loir-et-Cher pour nous arrêter sur une association assez rare, voire unique en France.

Elle met des groupes d'étudiants et de futurs diplômés à la disposition de dirigeants d'entreprises ou d'organismes du secteur de l'économie sociale et solidaire afin de remplir une mission gratuite de service. La gratuité n'est pas le seul avantage du dispositif, puisque ce service donne l'opportunité à des jeunes en formation de découvrir de l'intérieur le monde de entrepreneuriat et surtout d’appréhender les enjeux que recouvre cette économie alternative. Ce qui a imprimé le nom de cette association : Alter'Actions. Pour être plus concret, quelques exemples de missions réalisées par Alter'Actions : l'étude pour le développement d'un café social, la mise en place d'une stratégie de communication d'une association ou encore la définition du modèle économique d'une boutique solidaire. Les exemples sont aussi nombreux que les 207 missions déjà réalisées depuis la création de l'association.

L'invité du jour

Michel Moullet, président de l 'association Alter'Actions

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Coup de pouce 

Petit détour par l'Indre-et-Loire, à Tours, pour présenter l'association La Table de Jeanne-Marie. Cette table est tout ce qu'il y a de plus louable dans les services aux gens de la rue, aux sans-logis, aux exilés ou aux personnes grandement démunies. Tout part d'un groupe de bénévoles et d'un constat que les foyers d'hébergement n'ouvrent que le soir, laissant ces personnes à la rue sans possibilité de s'alimenter. La devise de l'association est "On donne un repas à ceux qui n'ont rien, les autres donnent ce qu'ils veulent".  Le principe est que les bénéficiaires participent à la mise en place des repas et à la gestion de la cuisine aux côtés des bénévoles. La Table de Jeanne-Marie est ainsi devenue en deux ans un havre de paix ou une parenthèse au milieu de la galère. Seul problème, le bail de location s'est terminé le 31 décembre dernier. C'est pourquoi les Carnets relaient l'appel de l'association qui cherche à louer ou à acheter, car elle a les moyens, un local pour continuer ses actions.

L'équipe