Carnets de campagne du lundi 27 décembre 2021

Carnets de campagne du lundi 27 décembre 2021
Publicité

Nous ouvrons les carnets de la dernière semaine de l’année avec des entretiens inédits en respectant d’une part les initiatives dans le département de Haute-Garonne où s’installe le jeu des 1000 euros et d’autre part les multiples propositions de solutions en provenance du reste de l’hexagone.

En Haute-Garonne, une initiative louable pour aider les plus jeunes à maîtriser le verbe en leur soumettant l’écriture de livres. Et ça marche. Le dispositif s’appelle Réparer le langage, je peux

Nous resterons dans le monde de l’enfance, monde qui n’est pas épargné par les inégalités, avec une recherche-action qui touche tout le territoire et qui consiste à utiliser les avancées en neurosciences dans l’éducation. Cette démarche portée par l’association Ensemble pour l’éducation de la petite enfance ouvre également un volet d’initiatives lauréates de la Fondation la France S’engage que nous allons vous détailler chaque jour de la semaine.

Publicité

Il y a quelques semaines nous parvenait un courrier d’Evelyne coordinatrice administrative et financière d’une association rare et donc précieuse. Cela se passe à Marseille, siège de l’association JUST (Justice et Union pour la transformation Sociale) dont le fond d’activité consiste à monter des expériences qui participent à une société inclusive avec les personnes les plus fragiles et souvent exclues du système. On touche là à une très grande précarité à laquelle les savoirs universitaires et scientifiques peuvent apporter une réponse. Cela peut étonner, mais il s’avère que des expertises scientifiques sont utiles quand il s’agit de monter des expériences concrètes afin de réduire les injustices sociales. Le premier souhait de l’ association est de renforcer la coopération entre les institutions, l’Etat, les associations et les personnes concernées par les questions de précarité et de vulnérabilité. Illustration avec le lieu de répit. Ce lieu accueille des personnes en situation de crise psychique et il peut être une bonne alternative à l’hospitalisation psychiatrique. Cet espace n’est pas médicalisé et son équilibre repose sur l’entraide, l’ambiance chaleureuse et la participation d’un binôme de salariés présents de 9 heures à 21 heures et une astreindre téléphonique de 21h heures à 9 heures. Un programme de rétablissement est rigoureusement suivi qui procède entre autres d’entretiens individuels et d’entretiens en réseau avec les proches de la personne concernée. La durée d’hébergement est plafonnée à 3 mois. Sur chaque expérience menée l’idée est d’améliorer les procédures avant d’essaimer partout où cela est possible et surtout utile. Ce travail est financé par l’ARS, par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, la Fondation de France et le département des Bouches du Rhône. Une autre recherche-action est actuellement menée sur les sans-abris dans une perspective de zéro sans abris sur l’aire marseillaise.  

L'équipe