Carnets de campagne du vendredi 04 février 2022

Je vous propose de l’innovation et des solutions en matière de solidarité. Innovation avec Ridisi, un traitement de texte pour faciliter l’apprentissage de la lecture des écoliers de primaire qui parfois connaissent un retard que la crise sanitaire n’a pas arrangé. On doit cette invention à 3 professeurs des écoles, autrement dit à trois personnes hautement concernées. 

Autre solidarité qui nous transporte en Isère : l’association grenobloise Solident au nom de l’accès de tous aux soins sans exclusion et ici aux soins dentaires. Nous appelons Alexandre, chirurgien-dentiste et fondateur de l’association. Un financement participatif est en cours sur la plateforme helloasso pout la création du centre de santé dentaire. 

Madeleine nous alerte de la longue existence de l’association A Balles et bulles puisqu’elle a franchi le cap des 20 ans et n’était à l’origine qu’une petite école de jonglage créée par un instituteur soucieux, je suppose, de favoriser la souplesse de l’esprit et celle du corps. Les enfants ont grandi et ont repris le flambeau de cette troupe qui transmet les mêmes pratiques aux nouveaux venus. Depuis 5 ans, la troupe a intégré les juniors qui entrent en piste avec les plus âgés. Ce qui est sympathique au demeurant devient surprenant par les résultats de la formation des plus jeunes au jonglage de groupe puisque c‘est la signature de A balles et bulles, « nom improbable qui fait le désespoir des présentateurs » peut-on lire en introduction du site de la compagnie. La compagnie s’est fait remarquer il y a quelques années par sa participation à une émission télé, ce qui fait la fierté de la commune de Leyrieu, village d’implantation de la petite troupe. Celle-ci organise depuis 7 ans son festival des Turbulles sur la base du bénévolat et d’une petite poche de subventions. Moi qui pensais que de passer la télé, ça pouvait rapporter…. 

Formule gagnante quasi assurée : la monnaie locale complémentaire. A partir du 10 février va circuler sur le nord Isère, le Tissou. La lettre d’annonce est signée par Xavier avec un « amilocalement » en conclusion. Le Tissou va donc irriguer un vaste territoire à dominante rurale qui compte tout de même 300 000 habitants. Le nom choisi fait référence à l’histoire du tissage dans cette région et puis, ajoute Xavier, « nous faisons des choses sérieuses avec un Tissourire ». Plus sérieusement, si cette monnaie va servir l’économie locale comme toutes celles déjà en circulation, elle va aussi servir de financement de projets d’activités locales. En effet, comme le stipule la loi, les euros échangés contre cette monnaie locale seront déposés sur un fonds de garantie. Les promoteurs du Tissou ont choisi la NEF, banque éthique, ce qui permettra de financer des prêts pour les personne qui veulent entreprendre sur ce territoire.