Carnets de campagne du vendredi 20 mai 2022

France Inter
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Un lieu pour les communs à Maisons-Alfort et un drôle de tour de France sur un vélo en bois

Dans le Val-de-Marne, à Maisons-Alfort, nous attend Quentin, jeune responsable d’un café-restaurant associatif un peu particulier puisque les adhérents peuvent passer aux fourneaux chaque semaine et faire le service. Baptisé Le Lieu Commun, ce lieu se définit comme un espace d’expression et de partage qui ne se résume pas à la cuisine. Et puis une belle histoire d’un artisan, créateur de jouets en bois dans sa nouvelle vie, qui vient d’achever un tour de France des commerces sur un vélo …en bois. Il s’appelle Raphaël Argoud, concepteur des jouets Ratapon, et il sera notre deuxième invité.

La Fédération française de Slam Poésie (oui parce qu’elle existe bel et bien) définit le slam comme « un outil de démocratisation et un art de la performance poétique ». Parfois une confusion est faite entre le slam et la lecture de poésie. Dans ce dernier cas, on parle de Spoken-Word contrairement au slam qui se joue, se déclame et se chante. Alors évidemment les anglicismes vont bon train dans ces pratiques artistiques par leur genèse américaine au milieu des années 80. Le slam s’entend d’abord à l’origine comme un tournoi de performances, ce qu’il demeure avec la nouvelle édition du Grand Slam qui débute lundi à Paris. Durant toute la semaine ce sont 21 poètes ou poétesses venu(e)s de 21 pays qui vont se produire en différents lieux et différentes scènes de Belleville pour disputer la coupe du monde de poésie, dont le cirque électrique avec sa toile rouge qui toise les voitures qui circulent sur le périph et le théâtre Clavel. Cette édition comprend aussi un slam national avec 52 poètes et poétesses qui se produiront à partir de jeudi prochain dans 12 villes de l’hexagone et enfin de vendredi à dimanche des événements dits de Spoken-word place Fréhel dans le 20ème arrondissement de Paris. Ça promet un feu d’artifices de mots qui claquent, qui chantent et qui enchantent. 

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On revient dans le Val-de-Marne avec un gros coup de pouce au profit de l’association Créteil Ressourcerie Val-de-Marne qui, depuis sa naissance en 2020, bénéficie de locaux temporaires. Vu les activités qu’elle a mis sur pied, outre les collectes et ventes d’articles de seconde main, comme les ateliers du réemploi et les événements locaux, elle recherche des locaux pérennes dans la ville de Créteil. D’ailleurs face au problème du foncier en milieu urbain, l’association a répondu à l’appel à innovation lancé par la Régie immobilière de la ville de Paris. Cet appel se justifie par les 35 000 places de parking disponibles à Paris depuis les réductions de véhicules particuliers dans les métropoles et les grandes villes. Face à cette vacance, la régie mène des expériences de transformation de ces places et prévoit l’installation d’activités alternatives. Pour joindre la Ressourcerie de Créteil, allez sur le site de l’association où vous trouverez les coordonnées directes. 

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