Il y a quelques semaines, j’avais évoqué la mise en ligne d’une série de témoignages de jeunes et d’acteurs du secteur de l’éducation et de la jeunesse réalisée par l’union nationale des maisons familiales rurales.
Au regard des graves soucis rencontrés par les jeunes et étudiants dans le cadre de notre journal des solutions, il m’a semblé important de nous interroger sur le fonctionnement de ces centres associatifs de formations en alternance et de leur résistance à la crise qui touche aussi les entreprises. C’est ce que nous allons faire de suite avec Roland Grimaud, directeur des Maisons familiales rurales (MFR), le premier invité de ces Carnets.
La page Carnets de campagne nous donnera l’opportunité d’entendre Florian Breton, créateur d’une plateforme souvent mise en exergue dans les carnets : la plateforme MiiMOSA, de financements participatifs des projets agricoles de nouvelle génération.
Dans les circonstances actuelles et la situation des jeunes, il me paraît plus qu’indispensable de parler à nouveau d’une union qui se préoccupe de la socialisation des 16-30 ans depuis…1955. Tout est parti de foyers d’hébergements de jeunes travailleurs. Fidèle à des valeurs propres à l’éducation populaire, l’UNHAJ, l’union nationale pour l’habitat des jeunes, a étendu sa toile et ses actions partout en France. Elle regroupe près de 300 adhérents (associations ou particuliers) répartis dans 250 villes Au total l’union dispose d’un potentiel via ses adhérents de 40 000 logements sous forme de résidences sociales ou d’appartements dans le parc public et privé. Mais au-delà de l’accès au logement l’union offre un ensemble de services propres à considérer chaque cas de figure dans son ensemble : emploi, santé, transports ou loisirs. L’union a récemment communiqué autour du plan de relance « 1 jeune, 1 solution » proposé par le gouvernement, mais s’inquiète de la réforme de l’APL, l’aide personnalisée au logement, dont le calcul est basé depuis le 1er janvier sur les revenus des 12 derniers mois et révisé tous les trimestres ce qui fragilise encore davantage les jeunes salariés et les étudiants. Dans ce contexte, l’union est de plus en plus sollicitée tout en s’inquiétant du sort de ses jeunes. Pour tout renseignement, le site donne l’adresse et les connexions avec l’ensemble des lieux de résidence.
Face à l’actualité, j’ai envie de prendre du recul et un bol d’air et de fraicheur verte. C’est Bastien qui répond à cette attente. Bastien, correspondant du Calvados, pratique un land art un peu particulier, puisque sa passion depuis 4 ans est de concevoir des labyrinthes végétaux. Esthétiquement d’abord, c’est remarquablement fait avec une recherche graphique de haute qualité. Socialement ensuite, ces créations sont un bon prétexte pour sortir au grand air et croiser d’autres découvreurs de ces labyrinthes. Bastien ajoute à sa passion d’autres raisons car chaque visite de labyrinthe est une autre façon de découvrir la biodiversité des prairies avec l’inventaire botanique sur chaque site de création. D’autre part, comme il l’écrit, « les herbes hautes du labyrinthe deviennent des sanctuaires pour les insectes. Enfin les sorties scolaires donne l’occasion aux enfants de porter un autre regard sur l’environnement naturel. Le souhait de Bastien est d’être contacté par des communes comme certaines l’ont déjà fait dans son département afin d’envisager une création qui ne dure certes qu’un temps, mais un temps précieux pour redonner forme et vie aux espaces naturels. Plus éphémères encore sont les labyrinthes qu’il s’amuse à dessiner sur les plages de Normandie. Il a créé une page Facebook qui comprend tous les liens utiles pour prendre contact avec lui.
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