Carnets inter-départements du 31 mars

France Inter
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C’est autour du campus de Grenoble de nous accueillir pour notre rendez-vous solidarité jeunes.

C’est autour du campus de Grenoble de nous accueillir pour notre  rendez-vous solidarité jeunes. Plus précisément c’est vers une compagnie de théâtre animée par des étudiants que nous nous tournons. Avec elle,  il y a de l’humour (on en manque terriblement), de l’invention et un peu  de culot et une bonne dose de solidarité. Léa Barnel, metteuse en scène de la compagnie de théâtre Bardanes est notre invitée.

Version Carnets, nous allons découvrir une réalité souvent ignorée parce que d’abord nocturne de  l’activité animale près de chez nous. Caméras infra-rouge et pièges  photos donnent à voir l’inimaginable et le merveilleux dans une  web-série nommée Vies-à-Vies, que nous vous conseillons vivement réalisée par un chercheur en environnement. Les différents épisodes de la web-série sont à suivre sur sa chaîne YouTube

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Choisir de vivre  autrement, revenir vers la nature, abandonner le rythme effréné de vie  dans les grandes métropoles, sont des sujets que nous connaissons bien  depuis plusieurs années et qui prennent une autre tournure avec  l’affolement provoqué par l’épidémie. C’est dans cet esprit qu’Yvon,  correspondant des carnets, nous soumet une exploitation agricole très  particulière au Domaine de Beau-Lièvre à Autry-le-Châtel dans le Loiret.  Je dis exploitation très particulière puisque Marie-Line y cultive la  rose Centifolia à des fins cosmétiques. Auparavant cadre supérieure à  Paris, Marie-Line vivait en accéléré : « être une femme, avoir 3  enfants, vivre à Paris est un combat de chaque instant. Il a fallu  s’organiser, apprendre, entreprendre, éduquer, prouver, s’acharner,  courir, se maquiller pour paraître, séduire et s’imposer. Et un jour les  enfants sont grands et le ciel de Paris est bien gris ». La ferme qui  l’attend est à l’abandon avec un décor de gravats, de machines rouillées  prises dans les ronces et 2 hectares de terrain dépouillés, rasés, sans  un seul arbre. Elle va en planter 400 et surtout 3000 rosiers. Pas de  traitement et un brave percheron pour travailler la terre. Aujourd’hui  elle aspire à d’autres développements de variétés de plantes à parfum et  médicinales en biodynamie et à ouvrir une zone de 5000 m2 de maraîchage  en permaculture. Elle cherche pour l’aider des woofers avertis prêts à  séjourner (Je traduis : elle cherche des bonnes volontés pour un coup de  main en échange d’un  hébergement et d’une bonne table). Ça mériterait  que nous l’appelions un de ces jours.