Gironde (1/4)

France Inter
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Au programme : un inventeur de filets de pêche et de cordages biodégradables, le réseau de garages solidaires "Apreva", et une association qui agit au bénéfiace des plus démunis et des jeunes migrants "Faire et Agir".

Les interviews :

  • Le réseau de garages solidaires Apreva, qui a pris une sacrée tournure... on en parle avec Albine Séris, chargée de développement du réseau.
  • Un conseiller technique en aquaculture, à l'origine d'une invention qui peut participer à la révolution anti-plastique... Christian Guyomar, inventeur d'un cordage biodégradable que des marins-pêcheurs de l'île de Groix sont en train de tester.

Les associations se démènent pour les plus démunis qui souffrent terriblement de la crise actuelle. Il en est une qui nous touche particulièrement. Elle s’appelle Faire et Agir, association dont le siège est à Mérignac et qui par chance, du moins sur ce plan-là, entretient de bonnes relations avec la ville. Le message de Fabienne, correspondante des carnets et présidente du collectif, est sans équivoque. Elle mentionne une campagne de dons lancée par l’association afin de pallier les pertes des revenus habituel s permis par les concerts, les repas festifs et les lotos. « Nos bénéficiaires sont de plus en plus nombreux, écrit-elle, et notre défaillance aurait des conséquences dramatiques ». Le point d’intervention de l’association Faire et Agir concerne directement les droits des enfants et une obligation morale de leur offrir abris et sécurité. Beaucoup de ces enfants ont quitté leur pays avec leurs parents, mais c’est d’abord la cause des enfants qui prime. « La situation administrative des parents, n’est pas notre propos, ce qui nous importe, ce sont les enfants et le respect de leurs droits, en tout et pour tout ». Actuellement Faire et Agir gère deux logements pour deux familles monoparentales de 6 et 4 enfants. D’autres lieux sont à l’étude. Par ailleurs l’association suit une vingtaine de familles ainsi que des personnes handicapées et des SDF, souvent très jeunes. Ce suivi est possible grâce à l’appui de la Fondation Abbé Pierre, au CCAS de la ville (Centre Communal d'Action Sociale)et à la Banque Alimentaire

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