Les carnets sont encore dans le département de l’Isère avec deux nouveaux nommés pour monter sur le podium des initiatives : Maxime Ubaud pour son programme « on ne lâche rien » qui prétend brillamment lutter contre le décrochage scolaire par l’intermédiaire du théâtre.
Maxime Ubaud fait partie des lauréats du prix déclics jeunes de la Fondation de France remis en 2019. Accompagné du collectif Les Raccrocheursqu’il a fédéré, Maxime mobilise son personnage de scène pour questionner les jeunes sur leurs aspirations.
Deuxième nommée Maria pour son association émouvante, Emo-son. Il suffit d’écouter et tout est dit.
Pas facile en ce moment d’évoquer une culture, particulièrement lorsqu’elle est arabe, sans que s’ouvre un débat sur la place et la fonction du religieux dans cette culture. C’est pourquoi je tire un coup de chapeau à l’association « Beyti ma maison » à Grenoble. Beyti, en arabe, signifie justement ma maison. Ouverte en 2014, cette « maison » propose aux enfants d’approcher les cultures du monde arabe dans des ateliers et des spectacles culturels, ludiques et pédagogiques et ce, dans un cadre à 100% laïque. Ouf. Voilà qui est fait. Une culture 100% laïque. Les animations proposées par Beyti s’adressent aux enfants de 4 à 12 ans sans connaissance préalable du monde arabe : danse, arts plastiques, musique, chants ou arts du récit, les ateliers ont lieu dans différents endroits de la ville à défaut de posséder une maison proprement dite. Car c’est bien à cet endroit que le bât blesse pour cette association qui est totalement laïque et a-politique puisqu’elle n’a toujours pas trouvé de siège permanent et définitif. Peut-être qu’en entendant ce message, qui sait, quelqu’un pourra proposer un espace à cette démarche.
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