Fontainebleau, l'écologie de la peinture !

25 000 hectares, une star aux différents visages : landes, feuillus, résineux, platières, rochers, du sable tassé durant des millénaires qui donnent des grès, des marnes vertes ; un sol pauvre idéal pour les pins, les bruyères et les fougères.

Une bonne partie des pavés de Paris furent extraits dans son ventre de carrières.

Des mares aux fées, aux cerfs… un bestiaire dans les grès, l’éléphant de Larchant, une tortue… une géologie, terrain de jeux pour grimpeurs, randonneurs, flâneurs et enfants qui s’y fabriqueront des souvenirs.

Bref une ambiance !

Et vers Barbizon, l’ancêtre de nos parcs nationaux est né en 1853 : la première réserve artistique.

Un vrai combat, une ZAD avant l’heure, avec à sa tête le jeune peintre de 24 ans, Théodore Rousseau.

Il rompt avec l’académisme et pose son chevalet dehors : « La vérité de l’homme est à rechercher dans la nature elle-même ».

Au nom de l’art, avec ses amis, ils lutteront contre la rapacité de promoteurs qui voulaient abattre des arbres centenaires pour y planter des pins d’un meilleur rapport. Georges Sand leur apportera son aide et sa notoriété.

Jean-Philippe Siblet, Président de l' Association des naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau, directeur expertise et du patrimoine attaché au MNHN, et Patrick Scheyder, auteur de « Des arbres à défendre ! Georges Sand et Théodore Rousseau en lutte pour la forêt de Fontainebleau (1830-1880) » (Editions Le Pommier) sont nos guides.

Programmation musicale

• You can't keep it from me forever - Pete Doherty & Frédéric Lo
• Respire - Mickey 3D