Rroms en France, une vraie vie nomade, d’expulsion en expulsion...


A Ivry-sur-Seine, le bidonville de la rue Truillot, occupé par une majorité de familles roms venues de Roumanie est en sursis.
Avant une expulsion imminente, demandée notamment à l’assemblée par le député MRC et Maire de la commune voisine du Kremlin Bicêtre, Jean-Luc Laurent, le collectif de soutien aux familles du bidonville se mobilise pour trouver des solutions de logement digne pour les 80 familles qui restent et préserver le parcours scolaire des enfants, pour qu'en France, les roms n'aient pas vocation à devenir nomades.
Un reportage d'Antoine Chao

Collectif national ROMEUROPE
A lire :
Ce qu'on dit des Rroms (et ce qu'il faut savoir ) - Jean-Pierre Dacheux, Editions le Passager clandestin
Roms et riverains, une politique municipale de la race - Eric Fassin, Carine Fouteau, Serge Guichard, Aurélie Windels, Editions La Fabrique
Le bon plan :
La tsigane de Lord Stanley, au théatre de l'épee de bois du 28 au 31 mai.
Exil doré au Portugal

C’est déjà devenu un marronnier des sujets télé : comment de plus en plus de Français partent prendre leur retraite au Portugal, pour y trouver le soleil… et y fuir les impôts.
Nous avions raconté comment des milliers de Portugais sont à nouveau contraints à l’exil pour fuir une économie laminée par la crise, avec son traitement de choc à base d’austérité, de dérégulation et de privatisations.
Résultat : à travers le pays, de plus en plus de logements restent sans habitants, les portugais ne pouvant plus acheter ni vendre, et les prix restent bas.
Ajoutez à cela que, depuis une loi de 2013, les nouveaux résidents sont exemptés d’impôts pendant dix ans pourvu qu’ils résident (et consomment) au Portugal plus de 6 mois par an.
Et voilà pourquoi, en plus du soleil et de l’hospitalité portugaise, des milliers de nos seniors quittent la France, ses taxes et ses problèmes d’immigration, pour émigrer au Portugal.
Là, dans un pays en crise où la population se démène pour joindre les deux bouts, nos compatriotes retraités peuvent vivre « comme des nababs »…
Reportage dans le reportage en forme de paradoxe, avec ceux qui sont allés se trouver un nouveau chez-soi parce qu’ils ne se sentaient plus chez eux. Un reportage de Giv Anquetil

Programmation musicale :
Line Renaud - Mon coeur au Portugal
Shantel - Disco partizani (shantel's acoustic Bucovina mix)
Rona Hartner -Uhai bade
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