La cité-jardin de la Butte rouge, à Châtenay-Malabry, objet d’un plan de restructuration lié au Grand Paris. Et à « La Ruche », cité d'artistes dans le XVème arrondissement.
La Butte rouge en danger
« Rénover, redynamiser, renouveler, restructurer, régénérer, requalifier, revaloriser…Que de verbes enchanteurs pour célébrer le renouveau promis aux habitants de la Butte Rouge ! Sauf qu’ils feraient bien de se méfier au vu des opérations urbanistiques déjà menées, en France ou ailleurs, sous ces appellations peu contrôlées, sinon par les pouvoirs publics et leurs communicants », Jean-Pierre Garnier, sociologue urbaniste
Cette semaine, « Comme Un Bruit » s’inquiète du devenir de la Cité-jardin de la Butte rouge, à Châtenay-Malabry, un monument de la culture populaire des années 30, objet d’un plan de restructuration urbaine lié au Grand Paris. Construite entre 1931 et 1940 par les architectes Joseph Bassompierre, Paul de Rutté et Paul Sirvin, ironie de l’histoire la Cité-jardin de la Butte-Rouge faisait partie du projet d’aménagement du Grand Paris de 1919, qui consistait à construire des logements agréables à vivre pour les classes populaires sous la forme de cités-jardins autour de la capitale. Aujourd'hui le projet lié au Grand Paris pourrait conduire à l’éviction des locataires les plus modestes et l’inquiétude monte sur la Butte rouge. Un tiers seulement des 3766 logements de la cité resteront des PLAI, la catégorie de logements sociaux la moins chère et la seule adaptée aux habitants de la Butte rouge, dont le salaire médian est de 13 000 euros par an.
Un reportage d’Antoine Chao
Les liens :
La Butte rouge, en restructuration
La programmation musicale :
Manu Chao "Mon jardin"
**Grand Orchestre du Tricot "La Valse tourne" in Tribute to Lucienne Boyer.
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« Léonard Leoni, mémoire de la Ruche »
Derrière les grilles du 2 passage Dantzig, dans le XVème arrondissement de Paris, se cache un lieu hors du temps. Une cité d’artistes, « La Ruche », qui a vu passer les plus grands peintres du siècle dernier : Chagall, Soutine, Léger... Un lieu que nous raconte aujourd’hui Léonard Leoni, né à la Ruche en 1933, et véritable mémoire vivante de la cité. Déambulations dans les souvenirs de cet homme au rire contagieux et réflexions sur l’avenir de cet espace de création, devenu peut-être un peu trop sage.
Un reportage de Charlotte Perry
Les liens :
"La Ruche, un siècle d'Art à Paris" de Dominique Paulvé aux éditions Gründ
A lire :
"La Ruche et l'Ecole de Paris", un texte de Jacques Chapiro, publié au MERCVRE de France
La programmation musicale :
Miss Knife chante Olivier Py "La vie d'artiste"
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