

Avec les Choolers Division à Vielsalm, dans les Ardennes belges, et une "Histoire politique du barbelé" avec Olivier Razac, philosophe
Les Choolers
A Vielsalm, dans les Ardennes belges, l’association La « S » Grand Atelier a pris le parti de considérer les déficients mentaux non comme des idiots à éduquer mais comme des artistes à suivre. Ici, on n’est pas là pour faire du social, pas là pour occuper les trisomiques avec des activités manuelles, pas non plus pour faire de l’art-thérapie et apaiser les souffrances. The Choolers Division, c’est la contribution active et à parts égales de personnes porteuses de déficiences mentales à un projet artistique, aux côtés de personnes ordinaires. L’ambition c’est de les faire entendre autrement (sans s’apitoyer), mais aussi de leur permettre de s’exprimer autrement. Tout en produisant un hip hop électronisé jubilatoire et volcanique, où les impros intenses de Kostia et Philippe vous emportent sur des montagnes russes sonores. Ou comment des musiciens enfiévrés ont relevé le défi improbable de jouer avec des artistes déficients mentaux…
Avec : Antoine Boulangé (batterie), Jean-Camille Charles (guitare, machines),Philippe Marien (chant), Kostia Botkine (chant) Sylvain Quatreville (son)
Un reportage de Giv Anquetil
Les liens :


Du bon côté du barbelé
C’est l’histoire d’un outil agricole ingénieux, devenu un outil très politique. L’histoire d’un objet qui a joué un rôle déterminant dans les trois grandes catastrophes de la modernité et que la crise internationale des migrants a fait réapparaître dans notre paysage médiatique. Des frontières entre la Hongrie et la Serbie, entre la Turquie et la Grèce, entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, ce sont en tout près de 235 km de clôtures barbelées qui entourent désormais la Forteresse Europe. Et si le fil de fer barbelé, qui jusqu’à présent symbolisait à lui seul l’idée d’oppression et de violence politique, était en train de changer de symbolique pour devenir un objet évoquant sécurité et protection? Quels sont les enjeux de cette inversion pour nos démocraties, et pour nous qui sommes « du bon côté du barbelé » ? C’est ce sur quoi nous allons revenir avec Olivier Razac, philosophe, enseignant à l'université de Grenoble, et auteur d’une « Histoire politique du barbelé », que nous avions rencontré à Lyon, près de l’aéroport St Exupéry, pour une excursion devant le Centre de Rétention Administrative, là où la République déroule ses barbelés.
Un reportage de Charlotte Perry avec Olivier Razac, philosophe et auteur d’Une Histoire Politique du Barbelé, devant le centre de rétention administratif de Lyon.
Les liens :
Le rapport d'Amnesty International Peur et barbelés:
Olivier Razac « Une histoire politique du barbelé » aux éditions Flammarion

Programmation musicale :
Film: King Vidor: L'hommes sans étoile
L'équipe
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