Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités. Une heure pour faire le tour de l’actualité musicale et plus encore. Quand la musique rencontre les arts, du cinéma à la BD, du théâtre à la littérature. Bienvenue au Club !
- Le Noiseur chanteur
Le Noiseur
Album : Relax
Après un premier disque remarqué (Du bout des lèvres, Pias), Le Noiseur revient avec son deuxième album Relax. Écrites et composées pour la plupart en 2020, année pas très érotique, les chansons qui le composent, poursuivent la trajectoire initiée sur l'EP Musique de Chambre, sorti il y a quelques mois et qui comptabilise déjà plusieurs millions de streams. Douze tableaux qui jouent avec les styles et dont l'unité réside dans l'écriture et l'interprétation nonchalante portée par la voix tantôt chantée, tantôt parlée du Noiseur. On passe ainsi, avec une facilité déconcertante, d'une musique inspirée des grandes bandes originales des années 70 d'Ennio Morricone ou Philippe Sarde (Aston Morphine, JimiHendrix) au rap français des années 90 de IAM ou de Fabe, (Retour Rapide) tout en flirtant avec une pop urbaine et synthétique plus actuelle (L'Origine du Monde) allant même jusqu'à une eurodance aux accents orientaux (Douce France).
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Cannibale
Album : Life is dead
Un jour, il faudra sérieusement se pencher sur le sujet. Peut-être sortir une étude anthropo-ethno-socio-musicologique. Comprendre comment, depuis un salon de l'Aigle, Cannibale a poli un son à mi-chemin des Caraïbes, de la scène garage de la côte ouest américaine des années 1960 ou du Brésil de Tropicalia. Parce que moi, j'y ai passé quelques vacances dans ce coin de l'Orne, et ça transpirait pas vraiment le soleil et le psychédélisme. Ces derniers temps, ils ont « appris à ne rien faire ». En ne faisant rien, ils ont composé leur troisième album, Life is Dead. Pas de doute, les influences et le son Cannibale sont là, immédiatement reconnaissables. Le gourou, juge et partie JB Wizzz de Born Bad Records parle de la « marque des grands. » Le fait est que le sceau Cannibale imprime une nouvelle fois instantanément. Et à l'ère du post-tout, ce Life is Dead sonnerait bien comme du post-Cannibale. Mijoté, rongé jusqu'à l'os, tout dans ce disque apparaît plus précis, plus macéré. Chez eux, il y a toujours cette méthode de travail, aussi libre dans l’expérimentation que mathématique dans sa redondance, et qui tisse le lien entre leurs albums. Tous les jours, dans les embruns botaniques et éthyliques de sa tanière de l'Aigle, Manuel bouine, bidouille des instruments et « dégueule la musique », dans le but de plaire aux copains du groupe. « C'est une musique chaloupé, et à un moment, tu vas forcément commencer à dodeliner du cul » dixit Fabrice Gilbert, chanteur de Frustration, pourtant plus habitué aux corps à corps dans les fosses qu'aux passionnés déhanchés.
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Nesles
Album : Arsenic
Un dernier disque avant la fin du monde ? Après l’organique et flamboyant Permafrost, Nesles lève le voile sur un monde étrange que l'on regarde se consumer en dansant. Arsenic explore les recoins de sonorités rock ou folk échouées sur les rives de l'électronique.
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Les Femmes s'en mêlent
Festival du 15 au 27 novembre
Trois bonnes raisons pour foncer à ce festival itinérant entre Paris, Montreuil et Pantin, un festival féminin, féministe, éclectique, militant et accueillant ! Depuis 1997, Les Femmes S'en Mêlent défriche et documente la scène féminine hexagonale et internationale : y sont passées La Grande Sophie, Claire Di Terzi, Cat Power, Kim Gordon, Feist, Brigitte Fontaine, Christine, Jeanne Added, Léonie Pernet, The Kills…
La première raison, c'est pour se replonger dans les années 90, parce que c’était mieux avant, parce qu’on aime bien la pop grungy d ’OTTIS CŒUR, un duo féminin qui fait du garage dans son garage ! Des rrriott girls d’aujourd’hui ! Un tandem né pendant le 1er confinement, une brune Camille, une blonde Margaux, enfermées, entravées, qui poussent les guitares et leurs chansons dans le rouge ! Emancipation + larsen, typiquement le genre de projet qui fait le bonheur d’un festival comme Les Femmes s’en mêlent ! Sur scène, le duo devient trio et chante très fort, mais alors très !! En concert le 18/11 au Petit Bain à Paris.
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2ème raison, les chansons de COLINE RIO, jeune autrice compositrice interprète, originaire de Nantes, pianiste… Ca commence à vous rappeler quelqu’un ? Elle partage avec Jeanne Cherhal plus qu’un lieu de naissance mais toute une culture musicale, qui va de Barbara à Agnès Obel… Coline Rio n’est pas une totale débutante, on l’avait repérée au sein du groupe Inuit, aujourd’hui en solo, elle épure sa musique, piano + voix, un violoncelle l’accompagne sur scène. Et quand elle chante, on a l’impression qu’elle nous fait une confidence. En première partie de Laura Cahen le 23/11 à la Maroquinerie et le 22/01/22 à Nantes.
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Et enfin, dernière raison s’il en fallait encore une, pour danser jusqu'au bout de la nuit avec ROMANE SANTARELLI. On avait craqué au Printemps de Bourges sur son électro très émotive, tour à tour évanescente ou ombrageuse. Romane Santarelli fait partie de cette nouvelle génération de productrices électro, initiée par Chloé, des musiciennes audacieuses, cultivées, qui n’ont pas peur de la complexité dans leurs propositions, cette jeune clermontoise a déjà publié deux EP, un premier album en cours d’écriture, elle est réalisatrice de ses clips, et elle sait ce que c’est un cadre et comment s’en échapper ! A retrouver au Hasard Ludique à Paris le 23/11 avec Regina Demina et Séverine Daucourt.
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