36 heures par an en moyenne en France.
La palme de l'auto immobile revient à l'Ile de France, avec l'équivalent de deux jours et demi par an, alors que Strasbourg a réduit le temps passé dans les embouteillages de 6 heures en un an.
D'ailleurs, au niveau mondial, les bouchons ont diminué de -15%. C'est dans les pays le plus durement frappés par la crise économique que le trafic s'est nettement fluidifié : 49% de bouchons en moins au Portugal ; -15% en Espagne.
Ces heures perdues ont été comptabilisé par Inrix, une société américaine spécialisée dans l'Info trafic.
Quel est leur prix ? 50 milliards d'euros par an en Europe, c'est une estimation. Quant au coût écologique, il se mesure en tonnes de gaz carbonique émis dans l'atmosphère et à la pollution de l'air par les hydrocarbures imbrulés, les particules et autres gaz polluants.
La fausse bonne idée serait de multiplier les routes et autoroutes pour fluidifier le trafic : ce sont des aspirateurs à véhicules, elles attirent le trafic et sont saturées au bout de 48 heures.
En fait pour aller plus vite, il faut ralentir. Car ce qui aggrave les bouchons, ce sont les coups de freins, les automobilistes qui changent de file et qui ne respectent pas les distances de sécurité.
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Une chronique de Nathalie Fontrel