Le jeune auteur-compositeur-interprète Baptiste Hamon se présente sous le nom d’artiste Baptiste W. Hamon, une coquetterie qui le ferait passer pour un américain. Il n’en est rien puisqu’il est né en région parisienne et a grandi à Nice.
Baptiste W. Hamon, ce garçon pas comme les autres, fut découvert en 2014 avec une chanson, « Les bords de l’Yonne », qui figurait sur une compilation du label La Souterraine, une pépinière de jeunes talents dont on ne dira jamais assez tout le bien qu’on en pense à France Inter. Il publiera quelques mois plus tard un premier EP, « Quitter l’enfance », puis un deuxième l’année suivante, « Nouvel été ».
Sur ce disque, on découvre une chanson qui porte en titre le nom d’une de ses idoles, Townes Van Zandt, un chanteur de country-folk du Tennessee décédé en 1997. A travers ce titre, Baptiste Hamon déclare sa flamme aux troubadours américains qui, outre Van Zandt, le font rêver depuis toujours, comme John Prine ou Johnny Cash.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
La passion de Baptiste W. Hamon pour le sud des États-Unis et les chanteurs d’Austin, de Memphis ou de Nashville, le conduiront tout naturellement à réaliser son rêve de voyage au cœur du Texas, de la Louisiane, de l’Alabama et du Mississippi, non sans avoir suivi des études d’ingénieur en …Norvège !
Ce fan de musique americana qui rêve de l’Amérique des pionniers et des grands espaces, décide finalement de confronter sa passion de la musique country et du folk à sa langue natale en publiant en 2016 son premier album, « L’insouciance ». Un peu comme ses aînés Hugues Aufray, Eddy Mitchell, ou encore Jean-Louis Murat et Dick Rivers qui ont croisé dans le passé la langue de Molière avec les musiques de cow-boys, Baptiste W. Hamon est allé enregistrer à son tour cet album à Nashville en se payant même le luxe d’y inviter des artistes locaux comme la chanteuse Caitlin Rose ou encore Will Oldham (alias Bonnie ‘Prince’ Billy). Dans ce disque, il ne craint pas de mélanger l’accordéon de Paname avec les guitares du Tennessee dans lequel il rend hommage notamment au poète Alan Seeger, (l’oncle du pionnier folk Pete Seeger).
Cette chanson, « Ballade d’Alan Seeger », nous la retrouvons curieusement sur son disque suivant dont la thématique n’a cette fois plus rien à voir avec l’Amérique…
En 2018, Baptiste W. Hamon propose un mini-CD « Chansons sur la Grande Guerre ». En fouillant un jour dans les archives de sa famille, il découvre un manuscrit de son arrière-grand-père, Louis Hamon, qui raconte sa Guerre. Baptiste se lance alors dans le projet d’un disque sur les chansons datant de la première Guerre mondiale, en pleine année de commémoration du centenaire de l’armistice, sur lequel il reprend des classiques comme la « Chanson de Craonne » ainsi que cette fameuse « Ballade d’Alan Seeger » dont il découvre , après quelques recherches, que le poète américain s’était engagé au début de la guerre dans la légion étrangère et qu’il est mort en France sur un champ de bataille de la Somme. Baptiste W. Hamon a aussi, demandé à son frère aîné et mentor, Corentin, de lui écrire un texte à partir du manuscrit de Louis, et cela donne le très beau "Hindenburg".
En 2019, Baptiste Hamon tourne une nouvelle page et nous revient avec un album qui paraîtra dans quelques semaines sous le titre « Soleil, soleil bleu » et dont il a révélé, il y a quelques jours, le titre « Je brûle ».
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Baptiste W. Hamon, album « Soleil, soleil bleu » chez BMG.
L'équipe
- Production
- Autre