Le nouvel album de Jean-Louis Murat s'appelle "Baby Love"

Jean-Louis Murat
Jean-Louis Murat  ©Radio France - Capture d'écran / France Inter
Jean-Louis Murat ©Radio France - Capture d'écran / France Inter
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C'est le vingtième. "Baby Love" sort vendredi prochain, un disque plein d'amour et de contradictions.

Jean-Louis Murat revient et commence ce vingtième album par un geste chaloupé qui parle aussi bien de la guerre que de la ruse et d’amour, forcément. Le titre de l’album c’est Baby Love et s’il y a quelque chose du Baby Love des Suprêmes c’est dans cette pulsion d’innocence et de maîtrise conjuguées, avec guitares claviers et cuivres synthétiques. 

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Ils ont fait tout l’album à deux, Jean-Louis Murat et son comparse Denis Clavaizolle, et je disais chaloupé, on va beaucoup remuer au cour de ce disque “Baby Love”, au tempo relevé qui change volontiers de registre.

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Ce qui au fond correspond assez bien à la discographie de Jean-Louis Murat qui a signé en 40 ans albums très différents. Il a eu un côté americana auvergnate (du genre Neil Young mais du côté des volcans), il a adapté François Béranger dans 1829, il a fait dire et chanter de la poésie du XVIème à Isabelle Huppert sur des instruments baroques avec Madame Deshoulières

Si je vous parle de ses anciens albums c’est aussi parce deux d’entre eux viennent d’être réédités :  Cheyenne Autumn (1989) et puis Mustango (1999) et qu’on retrouve certains de ces gestes dans ce nouveau Baby Love

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On retrouve chez Jean-Louis Murat une grande sincérité, déguisée, un peu tordue parfois, mais sincère. Il se raconte, se met à nu Jean-Louis Bergheaud alias Jean-Louis Murat. 

Il se voit là comme “de la chair à psychanalyse”, dimension qui saute aux yeux avec un titre comme Le Reason why

Je vous disais que c’est un disque plein d’amour et de contradictions, par exemple : il se méfie de ceux qui n’aiment pas la guitare, c'est d'ailleurs, ce qui est dit dans le morceau Tony Joe mais utilise volontiers l’auto-tune à la Frank Ocean. Il chanté avec Mylène Farmer mais il a eu peur de demander à Tony Joe White de jouer pour lui, il est fan de Frank Sinatra mais aussi de cyclisme. Bref il est plein de contradictions et il a bien raison. 

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“Si je m’attendais” de Jean Louis Murat qui vient d’entrer dans la playslit d’Inter, 

“Baby Love” sortira vendredi prochain (PIAS)