

Le 24 janvier prochain s'ouvre à la cour d'appel de Paris le procès de la catastrophe AZF, plus de 15 ans après cette explosion qui avait fait 31 morts et plus de 2500 blessés.
C'est le troisième procès dans cette affaire, le premier des trois qui ne se déroulera pas à Toulouse donc mais à Paris.
En 2009 le tribunal de Toulouse avait prononcé une relaxe générale. En 2012, la cour d'appel avait prononcé des condamnations : un an de prison ferme pour l'ancien directeur du site et 225 000 euros d'amende pour la filiale de Total qui exploitait l'usine.
S'il y a un troisième procès aujourd'hui, c'est parce qu'entre temps, la cour de cassation a estimé qu'une des magistrates du deuxième procès était trop proche d'une des associations de victimes qui s'était portée partie civile. Mais cette même cour de cassation a bizarrement désigné la cour d'appel de Paris pour rejuger l'affaire. Et pour les victimes, ça va être difficile de venir assister à ce procès de quatre mois, mais en revanche, elles pourront suivre le procès en direct, sur un écran vidéo installé au Palais des congrès de Toulouse.