Le mot de la semaine, c’est évidemment Bonne Année. Un film, c’est parfois le lieu de tous les dangers, même un soir de réveillon, même une nuit où l’on passe d’une année à l’autre en s’embrassant sous le gui l’an neuf.
Si j’ai choisi Garde à vue le film de Claude Miller, dialogué par Michel Audiard pour ces instruments de musique que sont aussi Michel Serrault et Lino Ventura, ce n’est pas pour casser l’ambiance. Un peu quand même puisque, tragédie oblige, l’unité de lieu, un commissariat, et l’unité d’action, une garde à vue, rejoignent comme il se doit, l’unité qui nous intéresse en ce matin de 2021, l’unité de temps.
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Le film se déroule en une nuit au cours de laquelle un notaire roublard mais profondément malheureux jouera au chat et à la souris avec un policier consciencieux mais quelque peu dépassé. Le choix de cette nuit de réveillon n’est évidemment pas le fruit du hasard : tandis que s’allument les lampions de la Saint Sylvestre, on traque en huis clos l’odieux assassin de deux petites filles.
Heureusement, le nouvel an sur grand écran ne s‘écrit pas toujours à l’encre très noire du polar. Même si en revoyant Réveillon chez Bob de Denis Granier-Deferre, on se dit que la mélancolie farfelue d’un scénario tricoté cette fois par Jacques Audiard sied parfaitement à ce moment hors du temps qu’est cette nuit singulière. Jean Rochefort en est alors le passeur idéal, décalé, capable de faire ce pas de côté qui est après tout le meilleur moyen de passer le cap de cette nouvelle année.
Comme d’habitude, les films viennent à notre rescousse pour nous faire passer la pilule du temps qui passe. Alors, on regarde émerveillé Charlot qui dans La ruée vers l’or, une nuit de Nouvel An, fait danser des petits pains avec ses fourchettes sous les yeux ravis de ses voisines de table.
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Alors, on voudrait vivre dans le monde inventé par Woody Allen dans Tout le monde dit I love you où les participants du réveillon de nouvel an se transforment tous en marxistes tendance Groucho, pour des lendemains qui chantent sans rime ni raison.
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Alors, on peut aussi se laisser tenter par un retour vers le passé le temps d’une nuit de la Saint Sylvestre, comme la délicieuse Camille dans Camille redouble de Noémie Lvovsky.
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Car, décidément, ce n’est pas une nuit comme les autres. Elle a même inspiré à Claude Lelouch un film, c’est tout dire. Dans un cabaret de Montmartre, on y croise Mireille Mathieu et son double travesti qui chantent la bonne année. L’idée, c’est de vous mettre cette chanson dans la tête pour la journée et de l’oublier demain. Ainsi, vous passerez une bonne année !
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