Marie-Basile, auxiliaire de vie

Marie-Basile est auxiliaire de vie. Tous les jours, elle se rend au domicile de Florenza, une dame de quatre-vingt-dix ans atteinte de problèmes cognitifs.
Marie-Basile est auxiliaire de vie. Tous les jours, elle se rend au domicile de Florenza, une dame de quatre-vingt-dix ans atteinte de problèmes cognitifs. - Vincent Jarousseau
Marie-Basile est auxiliaire de vie. Tous les jours, elle se rend au domicile de Florenza, une dame de quatre-vingt-dix ans atteinte de problèmes cognitifs. - Vincent Jarousseau
Marie-Basile est auxiliaire de vie. Tous les jours, elle se rend au domicile de Florenza, une dame de quatre-vingt-dix ans atteinte de problèmes cognitifs. - Vincent Jarousseau
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Marie-Basile est auxiliaire de vie. L'une de ces héroïnes invisibles qui prennent soin au quotidien des personnes âgées comme Florenza, atteinte de lourds problèmes cognitifs. Au-delà des tâches ménagères, son travail consiste surtout à accompagner la vieille dame jusqu'à ses derniers jours.

Alors que plusieurs parlementaires ont déposé des amendements au projet de loi de financement de la sécurité sociale - examiné à partir de mercredi 20 octobre à l'Assemblée Nationale- afin de mieux prendre en compte les "métiers du lien", nous vous proposons de réécouter cette plongée dans le quotidien de Marie-Basile, que nous avions rencontré il y a tout juste un an.

Du lundi au vendredi, Marie-Basile se rend au domicile de Florenza, quatre-vingt-dix ans, pour s'occuper d'elle. Les matinées sont consacrées aux travaux ménagers et à la cuisine, les après-midi à prendre soin de la vieille dame qui est atteinte de problèmes cognitifs et qui pleure beaucoup. Sur l'heure du déjeuner, Marie-Basile se rend au domicile d'une autre personne, jeune, mais dépendante, pour l'aider à prendre son repas. Puis, elle retourne chez Florenza. Un travail invisible, mais essentiel, pour accompagner les plus fragiles.

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Marie-Basile travaille 6h par jour chez Florenza. Le matin, elle s'occupe des tâches ménagères et de la cuisine.
Marie-Basile travaille 6h par jour chez Florenza. Le matin, elle s'occupe des tâches ménagères et de la cuisine.
- Vincent Jarousseau

Pour travailler avec les personnes âgées, il faut d'abord chercher à gagner leur confiance. La confiance, c'est très difficile. Il faut créer cette relation. Quand tu as gagné la confiance, tout le reste ça va tranquillement. Ce n'est pas une magie, c'est comme ça que moi je suis: toujours à l'écoute. Florenza, elle est plus rassurée quand je suis là. La confiance s'est installée entre nous, et cette confiance, je vais la garder jusqu'aux derniers jours.

n tant qu'auxiliaire de vie, Marie-Basile s'occupe également des tâches ménagères. Elle récure, cuisine, et s'occupe des papiers de la vieille dame
n tant qu'auxiliaire de vie, Marie-Basile s'occupe également des tâches ménagères. Elle récure, cuisine, et s'occupe des papiers de la vieille dame
- Vincent Jarousseau

Pour comprendre les enjeux derrière la revalorisation de ce métier, il faut tendre l'oreille et écouter ces héroïnes invisibles qui travaillent à l'abris des regards, derrières les portes des domiciles, parler de leur métier, de cette relation privilégiée qu'elles ont avec les personnes âgées. Des personnes dont le bien-être repose entièrement sur la conscience professionnelle de ces femmes, souvent précaires, très mal rémunérées, et pourtant indispensables au fonctionnement de notre société.  

A lire, à voir, pour aller plus loin:

A (ré)écouter:

Marie-Basile, auxiliaire de vie. Episode 1: une femme puissante.

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