La préfète du Grand Est et Bas Rhin est l'invitée de la matinale de France Inter, pour évoquer la situation autour du coronavirus dans sa région.
- Josiane Chevalier Préfète du Grand Est et du Bas-Rhin
Pour la préfère, l'intervention du chef de l'État lundi soir était nécessaire : “On avait besoin de ces mesures, qui constituent un électrochoc. Les mesures relatives aux gestes barrières n’ont pas été respectées. Or les respecter c’est sauver des vies. Ici, nous mesurons l’ampleur de cette épidémie, mais je dois dire qu’il y a un formidable élan de solidarité."
Car sa région est particulièrement touchée : "On a un nombre important de personnes contaminées, qui ne cesse de croître chaque jour, des capacités de réanimation saturées dans le Haut-Rhin, et très largement occupées dans le Bas-Rhin."
La solidarité entre régions, départements et hôpitaux est vitale
Pour rappel, le Grand Est fait partie des zones les plus touchées par le coronavirus, depuis les débuts de l'épidémie, "partie d’un rassemblement évangélique qui a eu lieu dans le Haut-Rhin, avec plus de 3.000 personnes et un non-respect des mesures barrières : en résumé, tout ce qu’il ne faut pas faire. On paie le prix fort de cette non prise en compte des mesures de base."
Cela n'empêche pas l'est de la France de gérer cet afflux de cas : "Nous faisons bloc, avec toutes les collectivités, avec le monde hospitalier et celui de la médecine de ville, les cliniques privées… Chaque jour on invente une nouvelle forme de prise en charge pour libérer des places. La solidarité inter-régionale peut être intéressante, et je sais que c’est réfléchi au niveau national. La solidarité entre les départements existe aussi. Cette solidarité nationale, régionale et départementale est très importante. Le système de santé aussi est capable, à l’intérieur même, d’être solidaire."
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