Dans ce roman, j’ai retrouvé un mot que j’avais oublié, l’amativité. La capacité à aimer.
Pierre est un jeune homme normal, il a été élevé dans les années 80 par une famille la plus banale possible, sauf que son grand-père Marcel était un salaud de collabo. C’est ce qu’on disait dans la famille. Mais Marcel le salaud était un personnage beaucoup plus intéressant que ce résumé. Fonctionnaire à la propagande allemande, il censurait les poèmes et les pièces de théâtre soumis par les éditeurs français à l’armée d’occupation. Il était un artiste raté. Et si Pierre pour enfin trouver sa place s’intéressait enfin à ce grand-père peu recommandable ?
C’est drôle et pas du tout « politiquement correct » comme on disait dans les années 90.
« Les occupations » est un premier roman de Côme Martin-Karl édité chez JC Lattès.
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