Parfois, on lit un roman et on se dit, c’est drôle, l 'héroïne cela pourrait être moi.
Pas dans ce qui est extérieur, pas le même physique, le même prénom, la même famille, mais moi dans ce qu’il y a de plus intime.
Marianne Rubinstein, a d’abord raconté dans « Le journal de Yael Koppman » la recherche de l’amour comme un combat. Une fille célibataire de 30 ans qui a peur de rester sur le côté. Et si elle ne trouvait jamais le père de ses futurs enfants, sa vie serait foutue, malgré tout le reste ? Les amis, les livres, un métier.
Dans son dernier roman « Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel », elle décrit la crise des quarante ans. Quand vous pensez enfin tout avoir, vous pensiez être à l’abri, apaisée, et puis tout s’effondre.
On est en larmes, désespérée, mais est-ce que cela est si grave ? On a 40 ans, on le sait, il y a beaucoup plus grave. Et puis, il faut s’occuper des autres.
Et quand, tout s’effondre, on peut toujours lire des livres.
« Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » de Marianne Rubinstein est publié chez Albin Michel
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