Dans « nos baisers sont des adieux », Nina Bouraoui se racontait dans le regard de ceux qui l’avaient aimé et qu’elle a aimés. C’est un livre lumineux et c’est à ce livre que j’ai pensé en regardant l’album de photographies d’Anne Wiazemsky.
En 1967, Anne Wiazemsky s’offre un Pentax avec lequel elle photographie ses proches.
Les photos ont été ensuite rangées, enfouies, cachées, abimées, perdues. Elle en a retrouvé certaines, a choisi de publier les portraits de ceux qu’elle aimait et qu’elle aime toujours.
Il lui est revenu alors en mémoire ces lignes du poète Rutebeuf
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenu
Et tant aimés
Jean Luc Godard, Jean Pierre Leaud, Juliet Berto, Mireille Darc, Jeanne Moreau sont dans cet album familial.
Sur les liens d’amour et d’amitiés, sur ceux qu’il en reste des années après, vous pouvez lire « Nos baisers sont des adieux » de Nina Bouraoui, paru en poche chez J’ai lu et cet album « Photographies » d’Anne Wiazemski publié chez Gallimard.


j’ai écrit cette chronique en pensant à Érik Iszaelewciz, que j’aimais beaucoup, et qui est mort il y a quelques jours.[

](http://www.franceinter.fr/dossier-les-aventuriers-de-montreuil)