Chez Sylvie Germain, il y a d’abord une langue; ses mots, ses phrases, vous enveloppent dans un monde élégant.
Nous sommes dans les années 50, une petite fille nommée Lili mais son vrai prénom est Barbara, a beaucoup d’imagination. Sa mère a disparu, son père se remarie. Sa nouvelle femme est décrite ainsi. « Elle est d’une beauté grave et somptueuse ; élancée, très brune, le teint très blanc, des yeux couleur de fonds marins, des sourcils noirs et fins qui évoquent des hirondelles suspendues en plein vol, la bouche large, toujours fardée de rouge grenat. » C’est beau non ?
Et bien malgré cette beauté qui l’entoure, pour Lila, la petite fille, l’amour restera tout au long de sa vie incomplet. Peut-être qu’elle ne sait pas être aimée ? Une mauvaise fée se serait elle penchée sur son berceau lui jetant un sort ? L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain.

« Petites scènes capitales » de Sylvie Germain , édité chez Albin Michel
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