

Ce matin à la une de Libération, huit femmes affirment avoir subi des violences sexuelles de la part de Patrick Poivre d’Arvor. Et vous y voyez un acte de sororité…
Oui parfois des mots abstraits prennent tout à coup un sens lumineux, c’est le cas du mot sororité ce matin à la lecture de libération. Ces femmes qui parlent de ce que PPDA leur a fait subir, droit dans les yeux, ne le font pas pour elles même. Elles le font d’abord pour défendre celle qui a parlé et dont le journaliste avait balayé les accusations, étalant sa morgue.
Elles ont pris au mot son mépris et se dressent comme un rempart de vérité. Elles n’ont rien à y gagner, elles sont simplement solidaires d’une autre femme.
Mais ce que cette histoire raconte en creux, une nouvelle fois c’est que si c’était indicible avant c’est que les oreilles étaient fermées et ce serait une erreur de croire que tout a changé. Parce que la puissance de cette chape de plomb sur les violences subies par les femmes vient de loin.
Le corps collectif de TF1 a de fait protégé un agresseur, pour sa réputation et son audience, par faiblesse, par peur aussi et a donc réagi jusqu’alors par le silence, très classique, l’Eglise catholique en a été l’exemple dans des proportions immenses.
Mais que faire pour que cela cesse ?
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