Par Matthieu Culleron.
Vous nous parlez aujourd’hui du dernier album de l’américain Devendra Banhart.
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Extrait de « A gain »
Pour son huitième album Devendra Banhart ne fait plus du Devendra Banhart. Oublié l’univers post-hippie, le revoici avec "Mala", un titre qui signifie « petit » en Serbe mais qui signifie aussi « mauvaise » en Espagnol. Un petit mot gravé également sur la bague que sa fiancée lui a offerte. Bref pour cet album, ce californien d’adoption a donc voulu faire un album intimiste, bricolé à la maison avec du matériel trouvé chez un prêteur sur gage et là miracle, l’envoutement est immédiat. Une voix chaude murmurée, véritable concentré de bonheur à diluer dans un été sans problèmes.
Extrait de « Daniel »
Devendra Banhart, qui sort son meilleur album dans le dénuement à la fois technologique et artistique mais qui n’oublie pas ses racines. Adolescent bien sûr, il se plonge dans les Rolling Stones ou encore les Guns N’ Roses ; mais lui qui a passé son enfance au Venezuela bercé par la salsa, le merengue et la bossa nova, il voulait rendre hommage comme avec cette chanson « Mi negrita » où il s’imagine dans l’émission de variété qu’il regardait enfant à Caracas dans les années 80…
Extrait de « Mi Negrita »
Devendra Banhart a donc quitté ses costumes à fleurs post-hippie pour se plonger dans une simplicité imparable… Cet artiste au sens large a quitté les pages des tabloïds hollywoodiens pour se recentrer sur l’essentiel, les belles mélodies, l’amour et la quiétude, avec une voix à peine posée sur une chanson qui pourrait déstresser un contient entier.
Extrait de « Won’t you come home »
Devendra Banhart sera en concert à Lille au Splendide le 12 juillet prochain et le 15 juillet au Trianon à Paris.
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