

Le club de foot anglais de Manchester City est le premier a créer une version numérique de son stade, dans le monde virtuel parallèle.
Métavers : c'est un mot que l'on commence à lire et à entendre un peu partout. Le Métavers, c’est ce qui rend fou tous les géants du numérique, Facebook le premier, qui a rebaptisé son groupe "Méta". Ce métavers c’est une sorte de deuxième vie, totalement virtuelle. Un univers bis, numérique. Dans lequel vous auriez un avatar qui vivrait votre 2ème vie, parallèle. Une version plus aboutie des réseaux sociaux.
Et cette frénésie nouvelle, le sport n'y échappe pas, bien au contraire. Les clubs sont aujourd'hui des grandes entreprises, des multinationales, à l’affût de la moindre innovation. C’est particulièrement vrai dans le football, alors pas étonnant de voir des clubs se pencher sur ce "métavers". Et d’y investir.
C’est le cas du club anglais de Manchester City, champion d’Angleterre, géant du football européen, et propriété des Émirats Arabes Unis. Les Citizens viennent de prendre une décision inédite dans le football mondial : ils vont construire une version de leur stade, l’Etihad Stadium, dans le métavers. Le reproduire, dans le monde virtuel.
Alors à première vue ça ressemble à une nouvelle lubie de communication, une de plus. En fait, en faisant ça, Manchester City veut permettre a ses fans à travers le monde de pouvoir regarder des matchs de leur équipe préférée en direct depuis leur salon. Vous me direz, pour ça, y a la télévision. Mais non. Parce que là c’est carrément une nouvelle dimension, une vie parallèle avec d’autres matchs, que ceux que l’on voit dans la vie réelle.
L’enjeu, c'est de créer une nouvelle expérience pour les supporters, où qu’ils soient, et capter les plus jeunes qui sont de moins en moins nombreux dans les stades ou derrière leur télé
Et c’est très sérieux. La preuve : pour ce projet, Manchester City a carrément signé un partenariat avec le géant japonais de la technologie, Sony ! Pour concevoir cet Etihad Stadium dans le métavers.
L’avantage, c’est qu’un stade virtuel ça ne se limite pas à 80.000 spectateurs. C’est illimité. Et qui dit illimité dit revenus en conséquence. On y vient. L’idée, c’est de faire consommer les fans. Leur vendre des objets, des accès, dans le monde virtuel, mais avec de l’argent bien réel. Manchester City ne va pas rester seul bien longtemps sur ce créneau.
Les joueurs eux mêmes s’y mettent. La star brésilienne Neymar à dépensé plusieurs centaines de milliers d’euros pour des objets de collection virtuels, et le milieu de terrain italien du PSG, Marco Verratti, lui, vient de faire l’acquisition... d’une île dans le métavers ! Il paraît même que c’est un bon investissement...
L'équipe
- Production