Alors que s'ouvre le marché des transferts, les recruteurs des clubs de football sont de plus en plus nombreux à utiliser un jeu vidéo pour dénicher les perles rares à travers le monde.
Depuis ce week-end, en France, le mercato d’hiver est ouvert ! Il démarre aujourd’hui en Italie et en Espagne ! Ça y est, c’est le moment de faire des affaires. A ceci près que l’on parle d’être humains. Le mercato, ce moment si singulier où le monde du football panique, jette son dévolu sur un joueur très moyen pour un prix beaucoup trop élevé ou essaie de dégraisser un effectif pléthorique en manque de résultats.
Mais tels des chercheurs d’or, les clubs essaient surtout de signer LA pépite, celui qui sera - ils en sont sûrs- le nouveau Mbappé. Pour pas cher évidemment. Et a ce petit jeu, les clubs de football, même les plus grands, n’hésitent plus à s’appuyer sur un jeu vidéo ! Oui, un jeu vidéo. Son nom : Football Manager ! Une simulation de gestion de clubs de foot, très populaire, et ce depuis des années.
Et ce qui fait la force de ce jeu, c’est la base de données. Énorme. C’est devenu une telle référence que les recruteurs, dans le monde réel, essaient d’y trouver la perle rare. Avant d’entrer vraiment en contact avec son club. Et c’est très sérieux. La preuve : l’ancien entraîneur des Glasgow Rangers, Alex McLeish, se mord encore les doigts de ne pas avoir écouté son fils, Jon. Il avait repéré un joueur a très fort potentiel sur Football Manager. Un certain... Lionel Messi !!! Oui oui, la star mondiale du FC Barcelone. Repérée sur le jeu Football Manager.
Le football ne peut plus se passer des "data"
Toutes ces données, ces statistiques, qui permettent de décortiquer la moindre performance d’un joueur. Voilà pourquoi le jeu Football Manager fait figure de pionnier. Et fait désormais autorité. Les gamins qui ont joué dessus hier, sont devenus les recruteurs du football d'aujourd’hui et de demain.
Rien que l’an dernier, le jeu s’est écoulé à 2 millions d’exemplaires. Et si Football Manager est devenu une telle référence, c’est que les développeurs ont mis les petits plats dans les grands. 1.300 "scouts" bénévoles, des observateurs, répartis dans 51 pays à travers le monde, qui alimentent la base de données, en allant jusqu’à traquer le moindre gamin talentueux dans une équipe de jeunes en Biélorussie.
Un travail colossal. Et des données précieuses, pour lesquelles les clubs peuvent payer cher. Rien qu’en France, des clubs comme Nice ou Toulouse utilisent Football Manager ou l’ont utilisé.
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