La rose, le trèfle, le chardon, le cerisier, l'érable, le palmier : voilà les emblèmes végétaux de quelques-unes des équipes qui vont s’affronter à partir d'aujourd'hui au mondial de rugby. Mais c’est d’une autre plante que nous allons parler : le cannabis.
Parmi les 600 joueurs en compétition, l'Anglais George Kruis a monté un commerce autour du CBD, un dérivé du cannabis.
Il utilise le CBD, molécule que l’on trouve dans le chanvre alimentaire, connue pour ses effets relaxants et calmant la douleur sans effet addictif quand elle est utilisée en quantité raisonnable. Le joueur s’est converti après une opération de la cheville : il en prend par exemple quand il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, de bien récupérer.
Et il en commercialise, associé à son coéquipier Dominic Day, il vend de l’huile de CBD présenté comme un palliatif aux anti-inflammatoires ou aux analgésiques, il a lancé sa boutique en ligne et deux magasins dans des centre commerciaux en Grande Bretagne.
Les sportifs ont donc le droit d’utiliser cette substance ?
Depuis que l’agence mondiale antidopage a retiré le CBD de la liste des produits dopants il y a bientôt 2 ans, oui. A l’inverse du THC autre molécule du cannabis, molécule psychoactive et là, strictement interdite, contrôle positif assuré.
Y a-t-il d’autres sports dans lesquels l’utilisation du CBD est présente ?
Ce n’est pas non plus monnaie courante, mais cela peut arriver dans d’autres sports connus pour les chocs et les forts traumatismes subis comme en MMA, arts martiaux mixtes, mais aussi en NBA et NFL, les championnats nord américain de basket et de foot.
D’autres témoignages apparaissent également chez ceux qui pratiquent des disciplines particulièrement intenses et physiques, Ironman ou ultratrail notamment.
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