Justine Dupont, surfeuse et le Trophée de la plus belle vague de l'année

Justine Dupont, la Française qui domine les vagues
Justine Dupont, la Française qui domine les vagues ©Getty -  Icon Sports Wire
Justine Dupont, la Française qui domine les vagues ©Getty - Icon Sports Wire
Justine Dupont, la Française qui domine les vagues ©Getty - Icon Sports Wire
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Nous partons à l’assaut des plus belles vagues de la planète. Le Biggest Wave Award est remis aujourd’hui, c’est un peu l’oscar du surf de grosses vagues et c’est une Française qui domine la discipline.

Justine Dupont pourrait devenir aujourd’hui la femme ayant dompté la vague la plus grosse jamais surfée. C’était le 11 février dernier à Nazaré au Portugal, l’un des spots les plus spectaculaires de la planète. 5 heures à attendre dans l’eau, dans le froid avant l’arrivée d’un monstre : une vague de plus de 20 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de 8 étages, qu'elle va surfer avec des pointes à 60km/h. La suite, c’est Justine Dupont qui la raconte dans un documentaire qui sera diffusé dans les prochains jours. 

Ça rappelle les origines du surf qui se dit en hawaien "He’e nalu" ou "Faire corps avec la vague en glissant sur elle", exactement ce que fait Justine Dupont depuis plus d'une décennie. 

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Justine Dupont a 28 ans et une vie consacrée au surf et aux grosses vagues

Il n’y a pas vraiment de hasard  : naissance près de Bordeaux, puis la découverte du surf à l’âge de 11 ans en vacances à Lacanau, sport-études à Bayonne à 16 ans et à partir de là, impossible de décrocher. Les titres s’accumulent, nationaux, européens puis mondiaux sur tous types de support  : en longboard, en stand-up paddle et donc en surf. 

Sa quête : chercher la vague… à Hawai, en Californie et donc à Nazaré où elle s'est installée il y a 2 ans avec son compagnon. Mais c'est un sport qui n'est pas sans danger. En 2018, elle chute : blessure au genou et à l’épaule. 5 mois de rééducation. 

Malgré tout, l'ambition est la même : repousser les limites du surf dans un milieu dominé par les hommes ou plus prompt à mettre en avant la plastique des surfeuses plutôt que leurs performances. "C’est un milieu assez macho, disait-elle dans une interview le mois dernier. Un sport qui a longtemps été dominé par les hommes. Ça a beaucoup évolué ces dernières années". La preuve : la parité est de mise pour les dotations financières, les mêmes pour les hommes et les femmes et Justine Dupont n'y est pas pour rien.   

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