Ancien joueur du PSG, le bosnien Vedad Ibisevic a signé un contrat d'un an avec le club de Schalke 04. A 36 ans, il a décidé de reverser l'intégralité de son salaire à une association. Et il n'est pas le seul, de plus en plus de joueurs, de joueuses, mais aussi d'entraineurs se montrent solidaires !
Après ce qu'on a vu sur la pelouse du Parc des Princes, dimanche soir, et ce PSG / OM qui a tourné au pugilat, je me suis dit que ça ne ferait pas de mal de montrer que le foot peut aussi être solidaire. Avec une initiative, celle d'un ancien attaquant du PSG - période avant Qatar - et qui s'appelle Vedad Ibisevic. L'international bosnien a passé la majeure partie de sa carrière en Allemagne, au Hertha Berlin, et il vient de signer, pour un an, à Schalke 04. Et à 36 ans, Vedad Ibisevic a décidé de jouer à Schalke...pour rien ! Pas un euro, du moins pas dans sa poche. Il a décidé de reverser l'intégralité de son salaire à une association caritative du coin ! Le montant n'a pas filtré, mais c'est l'intention qui compte...
Et ce n'est pas le premier joueur de football à reverser tout ou partie de son salaire !
C'est même un mouvement de fond, qui s'appelle "Common goal" - le but commun en français - lancé il y a 3 ans maintenant par l'international espagnol Juan Mata. Le but, il est simple : que les footballeurs qui rejoignent le mouvement reversent 1% de leur salaire. 1%, ça parait peu comme ça, mais ça fait de grosses sommes : plus de 80.000 euros par an, rien que pour son fondateur. Et il n'est pas seul. Des internationaux comme l'argentin Paulo Dybala, l'allemand Mats Hummels, l'italien Giorgio Chiellini ou le japonais Shinji Kagawa l'ont suivi. Les stars féminines des USA, Megan Rapinoe et Alex Morgan, elles aussi ont rejoint le mouvement.
En France, le premier à avoir rejoint Juan Mata, c'est l'ancien niçois Alassane Pléa, qui évolue désormais en Allemagne, à Monchengladbach. Il verse ce pourcentage de son salaire au fonds de dotation de l'OGC Nice, qui vient en aide aux niçois les plus démunis. Et il y a de plus en plus de clubs, et de joueurs, qui s'impliquent dans ce mouvement de solidarité. Ils sont plus d'une centaine de joueurs, de joueuses, mais aussi d'entraineurs, à avoir rejoint le mouvement "Common Goal".
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