Le champion américain des ventes ADN grand public vient de lancer une offre spéciale : le test ADN à moins de 100 dollars !
Le marché du séquençage génétique est en effet en pleine explosion. Et si demain on allait tous se faire séquencer ? On saurait de quelle région du monde proviennent nos ancêtres et on aurait alors une sorte de super arbre généalogique de nos gênes.
Il y a une promo en ce moment chez 23andMe, une filiale de Google.
Pour 99 dollars, soit 88 euros le test ADN pour pouvez savoir si vous descendez directement ou pas de Néandertal. Pour un peu plus cher, 177 euros, vous avez même le diagnostic santé qui va avec.
Attention, en France, demander ce genre d’analyse est hors la loi, sauf avec une prescription médicale.
Mais avec ou sans ordonnance, les demandes explosent en Europe. Chez cette entreprise belge, DNAVision, basée à Charleroi, on reçoit plus de mille demandes de particuliers par an. Un marché émergeant pour l’instant, mais qui pourrait atteindre 20 milliards d’euros ces prochaines années.
Séquencer ses gênes, cela vous permettrait de savoir quels sont vos points faibles et envisager ainsi une médecine préventive.
Rien que la semaine dernière, le champion du monde du séquençage, l’Américain Craig Venter (qui d’ailleurs s’est auto séquencé et s’est découvert des gênes de Neandertal) a appelé tout un chacun à faire la démarche.
Se faire séquencer, il faut que ça devienne, dit-il, aussi banal qu’une visite de contrôle chez le médecin. Mais il y a quelques jours, il y a encore plus loin encore plus fort : Mark Zuckerberg s’est engagé à donner 3 milliards d’euros pour éradiquer toutes les maladies d’ici 2099.
Et Microsoft, s’est donné 10 ans pour éradiquer le cancer. Même méthode. Par le séquençage.
Avec cet argent ils vont investir dans l’intelligence artificielle. Parce que c’est pas le tout d’avoir le séquençage de votre ADN. Il faut aussi l’analyser. Et c’est cette analyse qui va vous permettre de savoir si vous avez plus de risques de développer un cancer un diabète ou toute autre maladie. Or vous et moi on présente 2 millions voir 3 millions de subtilités par rapport à un génome standard. C’est du Big Big Big Data.
Il faut donc mettre au point l’ordinateur qui va ingurgiter toutes les données pour nous dire de quoi on va souffrir.
Plus que quatre ans à attendre selon Laurent Alexandre de DNAVision et ce robot va arriver en Californie. Et quand il travaillera sur notre ADN, Google, Facebook Microsoft, seront les seuls au monde à pouvoir analyser les informations de chacun de nos corps. La santé mondiale sera alors en très grande partie, sinon en totalité, entre les mains de la Sillicon Valley. Et l’Europe sera passée à côté d’un gigantesque marché
L'équipe
- Production
- Chronique