Et si demain on louait la garde robe de SES rêves

Et si on pouvait s'offrir la garde robe de ses rêves ?
Et si on pouvait s'offrir la garde robe de ses rêves ?  ©Getty - Tuan Tran
Et si on pouvait s'offrir la garde robe de ses rêves ? ©Getty - Tuan Tran
Et si on pouvait s'offrir la garde robe de ses rêves ? ©Getty - Tuan Tran
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Voilà que de grandes enseignes françaises de vêtements adoptent le schéma de l’économie collaborative.

Les Galeries Lafayette se sont associées à un site de location de vêtement et lancent « la mode d’occasion » par abonnement.

Et si demain vous étiez une fashionista des pieds à la tête? Tous les jours, mais sans le découvert qui va avec?

Depuis six mois maintenant les Galeries Lafayette, en partenariat avec l’ Habibiliothèque vous proposent d’atteindre l’inaccessible.

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Pour 149 euros par mois, votre garde robe c’est du Carven, du Paul et Joe, du Kenzo et un tas d'autres marques tendance

Comment ça marche? Vous essayez la robe, le haut, le T-shirt qui vous plaît aux Galeries.

Vous passez la commande. Vous recevez les vêtements chez vous. Et dès que vous vous lassez, vous échangez. Vous les rendez propres bien sûr. Le pressing est compris dans le tarif.

Pour l’instant, dans l’Hexagone, cinq magasins Lafayette ont testé le concept. A Nice, Strasbourg, Marseille, Nantes et Toulouse. Les Galeries refusent de dévoiler combien elles ont séduit de clientes, mais le test est si concluantqu’il va aboutir, dans les prochains mois à l’ouverture d’un coin Habibibliothèque au BHV.

Et si demain vous voulez le sac qui va avec? Pour un sac Hermès de seconde main, une parure de luxe, vous avez Instant luxe, qui revend ces raretés, en parfait état mais d’occasion.

Instant luxe qui a été avalé par les Galeries Lafayette en juin dernier.

Si demain, vous voulez porter une robe haute couture pour une grande occasion... un mariage, par exemple, c’est vers les Américains qu’il faut se tourner : Rent the runway, c’est le site qui transforme toutes les Cendrillons en princesses d’un soir.

Il existe depuis 7 ans et lui aussi il cartonne. Cinq millions d’abonnées à travers le monde, dont des Françaises. Les Américains qui eux aussi ont été les premiers a initier la revente de sacs avec Avelle.

Ce qui est intéressant avec ce qui se passe en France c’est qu’on voit deux systèmes économiques s’agréger.

L’ancien marché du vêtement inaccessible pour le commun des mortels et le système collaboratif du prêt de l’échange et de l’occasion. C’est la démocratisation du vêtement de luxe, dont on peut imaginer qu’il ne sera bientôt plus un marqueur social.

C’est un nouveau modèle en train d’éclore, où posséder à tous prix n’a plus le sens d’autrefois.

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