Et si demain vous achetiez votre voiture d’occasion sans la voir ?

Voiture d'occasion
Voiture d'occasion ©Getty - David Crespo
Voiture d'occasion ©Getty - David Crespo
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Aujourd’hui le groupe Parot lance Zanzicar : un site internet pour acheter sa voiture d’un clic. 

Et si demain, vous achetiez votre voiture d’occasion d’un clic? Sans la voir, juste d’après les photos vues sur internet. A l’entrée du site un petit questionnaire pour savoir qui vous êtes : célibataire, père de famille, sur le point de vous agrandir, vous êtes guidé vers l’occasion qu’il vous faut. Finies les heures passées chez le concessionnaire. En 10 minutes l’affaire est pliée.

Zanzicar vous le promet, dès aujourd’hui, cette voiture de seconde main qu’elle vous vend a été vérifiée sous toutes les coutures, et peut même être livrée chez vous. Aussi facile que si vous achetiez un livre sur Amazon. C’est la digitalisation de l’occasion. Digitalisation d’un groupe déjà existant : Parot, 39 ans, qui a choisi d’investir 5 millions d’euros sur deux ans dans ce nouveau concessionnaire numérique. Un groupe établi qui lance sa start up, à Bordeaux là où il a son siège.

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En vérité, Zanzicar n’est pas le premier à faire ça. Vous connaissez peut-être Aramis qui achète et revend aussi des véhicules d’occasion depuis six ans maintenant. Même principe : ils achètent les occasions. Les envoient dans leur super garage de Donzères dans la Drôme, au sud de Montelimar. Carrosserie, peinture, pièces à changer, l’auto est, vous promet-on, passée au peigne fin. Avant de d’atterrir rutilante sur internet. Résultat pour Aramis ces six dernières années : un chiffre d’affaires multiplié par 2,5 et 32 000 véhicules vendus rien que l’an passé.

Pour ces deux enseignes, un exemple : les Américains avec Carvana.com, qui le premier s’est glissé sur ce segment. Et une institution désormais aux Etats-Unis. Mais en France, c’est sans inquiétude qu’Aramis voit arriver son concurrent Zanzicar.

Car les deux lorgnent sur ces 6 millions de véhicules qui chaque année se vendent de particulier à particulier, soit au total les 2/3 des ventes, beaucoup trop de transactions qui, selon eux échappent aux professionnels.

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