Et si demain vous vous mettiez au e-sport ?

Demain, tous e-sportifs ?
Demain, tous e-sportifs ?  ©AFP - ED JONES / AFP
Demain, tous e-sportifs ? ©AFP - ED JONES / AFP
Demain, tous e-sportifs ? ©AFP - ED JONES / AFP
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Demain à Levallois Perret, la Française des Jeux lance la première édition de sa compétition professionnelle de e-sport.

Et si demain l’avenir de la Française des Jeux ne passait pas par le jeu à gratter. Mais par des uppercuts, des droites, des gauches, des mandales, des châtaignes, des taloches, des ramponneaux, bref une bonne grosse dérouillée…qui ne vous laisserait pas un bleu, puisque le combat serait totalement virtuel.

Street Fighter 5 c’est ça : un jeu vidéo. Et vous derrière votre tablette vous seriez un pro des arts martiaux. Mise en pratique demain 11 mai, dans une salle de Levallois Perret.

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Plus exactement dans les locaux de Webedia, spécialisé dans ce domaine : une salle qui se transformer en arène où 32 joueurs professionnels (et oui c’est un métier) vont s’affronter. En jeu : 20 000 euros.

Une « FDJ’s master league », qui a vocation à devenir le Roland Garros du combat de molosses, la champion’s league de l’art martial, pour faire rêver 4 millions 500 mille e-sportifs amateurs en France.

L’idée pour la Française des Jeux c’est d’apprivoiser les jeunes

Les Millenials, nés dans les années 2000 et qui n’ont jamais acheté une grille de loto de leur vie. Pour Raphaël Botbol, directeur de stratégie à la Française c’est très clair. Il a face à lui 4 millions 500 mille joueurs aujourd’hui. Mais potentiellement il lorgne sur un vivier bien plus large : ces 26 millions de Françaises et de Français qui jouent au casual games, les jeux de détente sur leur tablette. La première étape est donc de faire rêver les amateurs en structurant l’univers professionnel. Car Créer l’évenement de ces Masters League, c’est une façon de se rendre légitime dans leur univers.

Et puis en parallèle, il y a les amateurs. Pour les séduire, la FDJ organise des tournois avec des jeux populaires… Mais oubliés des grands concurrents comme ESL, la plus grande plateforme d’e-sport mondiale. Les jeux en question, ce sont Clash Royal que vous connaissez si vous avez des enfants ou Rocket League. Là il n’y a pas d’argent en jeu : juste des récompenses symboliques…Pas de Paris non plus : c'est interdit. La contrepartie pour la FDJ c'est qu'elle recrute des joueurs. Ce qui nous amène au troisième étage de la fusée : conquérir les estivants…à la plage.

Cela sera cet été avec une grande tournée e-sport de la FDJ partant de Berck sur Mer jusqu’à la Grande Motte du 15 juillet au 15 août. Si demain, vous devenez accroc, à l’Aïkido et au Jujitsu virtuel, il sera alors temps pour la Française de facturer vos participations ou de monétiser la base des joueurs. Et le tour sera joué.

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