

Comment parler de désir et de sexualité? Larissa Medawar et Naïma Pollet ont crée le "Fesses-tival" à Genève, avec l’envie de libérer la parole autour du sujet et de réfléchir à la possibilité d’un porno éthique. Rencontre dans leurs locaux, où elles fabriquent des installations à l’aide de vibromasseurs (notamment).
Naima Pollet s’est intéressée aux études de genre après une école de graphisme. Dans le quartier genevois de la Servette, elle a dessiné des fesses sur des grandes tables de récup d’un jardin public.
À partir du moment où j’étais une femme, on m’a dit que la sexualité ce n’était pas mon domaine
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Elle cherche à faire de la sexualité un domaine de dialogue comme les autres. Du sexe drôle, joyeux, ouvert et inclusif. Elle a organisé ce Festival dédié aux sexualités. Toutes les sexualités au travers d'ateliers, d'expos, de conférences, de performances, toujours ludiques et enthousiastes.
Larissa Medawar est née au Liban dans une famille où on ne parlait pas de sexualité. Alors elle a dû mener ses propres batailles pour s’assumer et ne plus vivre ses relations cachées
Dans son atelier, elle détourne des vibromasseurs.
J’aurais tellement voulu pouvoir en parler à ma famille. La sexualité est une façon de se construire, pourquoi cacher ses choses qui peuvent être superbes




Pour aller plus loin :
- Le site du Fesse-tival
- Manifeste du Rubis collective
- Le compte Instagram des Soeurs forêt noire
- La vidéo d'une des performances de NaÏma
- Compagnie folle de parole qui organise le cabaret dont il est question dans l'émission
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