Sauce andalouse, harissa ou sauce blanche : et si le kebab était devenu le symbole d'une Europe multiculturelle? Inna, réfugiée politique de Russie, Hajar Québécoise et Marocaine de Bruxelles et Tchane qui a crée le kebab project en Turquie, tous racontent leurs vies métissées.
Hajar
Hajar el Jahidi est née au Maroc, elle a passé une partie de sa scolarité à Dubaï et à Montréal. Aujourd’hui, à Bruxelles, elle travaille pour un lobby pour la juste représentation des femmes musulmanes en Europe.
Inna
Inna Omarova a dû apprendre le français à l’âge adulte et tirer une croix sur son pays. Réfugiée politique, elle est Russe née en Sibérie. Ses parents se sont aimés malgré les regards malveillants, car le papa d’Inna est un russe musulman du Daghestan.
Tchane
C’est un peu plus au sud, en Turquie qu’est né Çagan Tchane Okuyan. La nuit du 17 août 1999 son pays est secoué. Le séisme d’Izmit a fait plus de 17 000 morts et a forcé Tchane et sa famille à quitter leur pays pour la France. Aujourd’hui âgé de 27 ans, Tchane a lancé le "Kebab Project ". Il voit dans ce sandwich un symbole de l’Europe, multiple et composée d'immigrants. Pascal Blanchard sur l'intégration et les immigrés - Marie Dubois/France Inter
Programmation musicale
- Cigar, Tamino
L'équipe
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