

La place que nous occupons quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celle que nous souhaitons et/ou que nous avons peur de perdre.
Le mot place qui renvoie à de nombreuses expressions françaises : rester à sa place, ne pas tenir en place, remettre quelqu’un à sa place, laisser sa place à quelqu’un, se faire une place quelque part… Des expressions qui disent en creux notre bien-être ou notre gêne dans la vie.
La place renvoie à des questions géographiques, à des interrogations sociales, affectives, politiques. Comme ceux qui sont obligés de fuir leur pays à cause d’une guerre, d’une catastrophe, et qui sont contraints de changer de place. À ceux qui sont réduits à leur genre, à leur sexualité, à leurs couleurs de peau, à leurs origines sociales, et qui peuvent avoir du mal à trouver une place. Ou encore à ceux que l’on appelle les transfuges de classe et qui ne veulent pas être assignés à la place qui leur était destinée.
Dès l’enfance et tout au long de notre existence se pose la question d’être à la bonne ou à la mauvaise place…
Nous explorons ce sentiment d’être à sa place, l’envie de changer de place ou de s’y enraciner, ou encore cette sensation de ne jamais la trouver…
N’hésitez pas à temoigner au 01 45 24 7000 ou en laissant une note vocale sur l’appli France Inter.
Avec
Claire Marin, professeure de philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles. Membre associé de l’ENS-Ulm. Ses recherches portent sur les épreuves de la vie.
Auteure de "Etre à sa place" (édition de l’Observatoire, février 2022) et de "Rupture(s)" (éditions de l’Observatoire, 2019).
Chroniqueurs
- La chronique Choses (presque) vues d'Eric Libiot
- Les questions toujours pertinentes de Marie-Laure Zonszain
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