Serena Williams, redoutable femme d'affaire

Serena Williams
Serena Williams ©Getty - Adam Pretty
Serena Williams ©Getty - Adam Pretty
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Le tournoi de Roland-Garros démarre ce dimanche. Serena Williams espère entrer dans l’histoire en décrochant son vint-quatrième titre de grand chelem. Mais à 37 ans, elle est aussi devenue une redoutable femme d’affaires.

C’est loin d’être gagné pour la championne américaine. Serena n’est pas au mieux de sa forme, elle est blessée au genou et n’a disputé que quatre tournois cette année. 

Mais la terre battue parisienne la motive énormément : si elle gagne, elle deviendra la joueuse de tennis la plus titrée de l’histoire en grand chelem, à égalité avec l’Australienne Margaret Court, qui évoluait dans les années 60. Et sa valeur monterait alors en flèche. 

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En vingt-deux ans de carrière professionnelle, elle aurait engrangé plus de 180 millions de dollars. C’est la femme la mieux payée au monde dans l’univers du sport. 

Mais il faut relativiser. A titre de comparaison, en une seule année, le footballeur Lionel Messi touche plus de 110 millions de dollars.

D’où viennent ses revenus ?

Les prix récoltés lors des tournois ne constituent qu’une partie de sa fortune. Selon le magazine Forbes, elle a touché 18 millions de dollars entre juin 2017 et juin 2018, alors qu’elle n’a quasiment pas joué. Serena a eu une petite fille, Olympia. Et elle s’est mariée. 

L’argent est venu exclusivement de ses sponsors, ils sont une douzaine, à commencer par Nike, mais aussi Pepsi, Beats Audio ou le Français Axa

Tous ont eu raison de parier sur la championne. Tombée à la 463e place, après s’être absentée des courts, il ne lui a fallu que quatre tournois pour revenir dans le Top 10. Très rares sont les femmes à être revenues à ce niveau après un accouchement.

Quels sont ses projets ?

Quand elle ne joue pas au tennis, Serena Williams investit son argent. Il y a cinq ans, elle a lancée Serena Ventures, dirigé par une ancienne de JP Morgan. Son fonds a déjà investi dans une trentaine d’entreprises associant le management issu de la diversité, le développement individuel, la créativité et l’opportunité. Elle vient aussi de lancer le fonds Bumble, associé au site de rencontres du même nom, et encourage les startup créées par des femmes et des représentants des minorités. L’an dernier, elle a aussi fondé sa marque de vêtements, Serena. Et elle veut apprendre le code informatique pour apprendre à gérer elle-même son site de vente en ligne. 

Mais au fond, un seul objectif l’anime : devenir la plus grande joueuse de tennis de tous les temps.