Les partis politiques ont tous dans leur viseur la présidentielle de 2022. Mais la droite rencontre déjà quelques difficultés...
A partir de cette rentrée, nous entamons les 18 derniers mois du quinquennat. Les fameux « 600 jours » avant 2022. Et qui dit fin de mandat dit forcément élection présidentielle. Or, dans la Ve République, qui dit élection présidentielle dit candidature unique.
Et c’est là que ça coince à droite !
Parce que depuis la défaite de Nicolas Sarkozy, Les Républicains ne sont pas parvenus à se mettre d’accord. Ni sur la ligne, ni sur l’incarnation. Ils ont espéré pendant un temps que François Baroin jouerait ce rôle de sauveur. Il avait d’ailleurs toutes les qualités pour : l’expérience, l’implantation locale. Mais plus le temps passe moins ils y croient et plus ils s’inquiètent.
Pourtant ce ne sont pas les ténors qui manquent...
Commençons par la ligne. Aujourd’hui, si on prend les LR, on a des libéraux d’un côté, des conservateurs de l’autre, on a ceux qui sont les deux à la fois au milieu, et puis comme si ça ne suffisait pas on a ceux qui veulent faire entendre une voix un peu plus sociale.
Et puis côté incarnation, rien que chez LR, on a déjà Bruno Retailleau, le patron des sénateurs, qui pose quelques jalons... Et puis Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, chez qui l’idée trotte toujours dans un coin de la tête...
Et en dehors du parti Les Républicains ?
Il y a aussi Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, et Valérie Pécresse, la présidente d’Île-de-France. Tous les deux ont claqué la porte du parti.
Bref, ça fait du monde autour de la table. Et si personne ne s’impose, comme cela semble être le cas, et bien il y a une solution clé en main qui est à la disposition de la droite. C’est l’organisation d’une primaire. Ce scrutin qui a été emprunté à la gauche et qui a permis la désignation de François Fillon en 2016. Cette élection, aujourd’hui, elle est décriée par certains, parce que la droite c’est une famille bonapartiste qui aime la culture du chef. Mais la primaire, malgré ses détracteurs, elle est inscrite dans les statuts de LR. Et vous savez, à droite, les statuts ça compte ! On n’aime pas beaucoup les déboulonner...
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