L’enfance de Georges Perec ayant été engloutie par la guerre, l’écrivain s’est inventé une parenté de papier. Estimant n’avoir pas un carat d’imagination, il s’est créé des contraintes. Des impossibilités peut jaillir du possible, du romanesque… Comme un bon vin coule par le goulot d’une bouteille.
Naissance : le 7 mars 1936 dans le XIXème arrondissement de Paris. Dans une famille d'émigrés polonais.
Jeunesse : Son père engagé à la Légion étrangère meurt pour la France le 16 juin 1940. Sa mère est assassinée à Auschwitz après l’avoir exfiltré à Villard-de-Lans en 1941. Pupille de la nation, il est ensuite élevé par les Bienenfeld qui l'envoient après une fugue en pension à Étampes.
Études : Dans des disciplines difficiles à identifier. Il sera documentaliste dans un centre de recherches, technicien de rang 2 b. Il sait depuis toujours qu'il est écrivain.
Œuvres : Pour ne citer que les livres et ceux qui ont eu le plus d’écho : « Les choses » 1965, « La Disparition » 1969, « La vie mode d'emploi » 1978. Le Seuil publie ce printemps « Lieux ».
Les femmes les plus constantes dans sa vie ? : Paulette Perec qui, même après leur séparation, restera sa meilleure amie, la cinéaste Catherine Binet avec laquelle il partagera ses six dernières années.
Sa mort : Prématurée, le 3 mars 1982.
Ouvrages de Georges Perec :
- Œuvres - 2 volumes (sous la direction de Christelle Reggiani) Gallimard - Bibliothèque de la Pléiade
- Lieux (édition de Jean-Luc Jolly) Seuil - Librairie du XXIe siècle
- Cher, très cher, admirable et charmant ami. Correspondance Georges Perec - Jacques Lederer (1956-1961) Flammarion
Autres ouvrages :
- Christelle Reggiani (études réunies et présentées par) Relire Perec Presses universitaires de Rennes
- Raoul Delemazure, Éléonore Hamaide-Jager, Jean-Luc Joly et Emmanuel Zwenger (dir), Perec, l'œuvre-monde Les Venterniers et l'Association Georges Perec
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