Deuxième partie de la matinale exceptionnelle sur France Inter avec la Députée birmane Aung San Suu Kyi. Obligée de rester en Birmanie pendant 25 ans, son séjour par la suite à Bangkok l'a convaincu qu'un renforcement "des liens d'amitiés" était possible et que "toute la région de l'Asie du sud est pouvait faire un tout d'avantage intégré".
A propos des réformes engagées en Birmanie depuis plusieurs mois, elle estime qu'une distinction doit être faite entre "le Président et son Gouvernement et les militaires car le processus de réformes a été lancé par le Président et son Gouvernement".
"Il y avait tant de choses sur lesquelles il fallait avancer, tant de retards" que le pouvoir politique a été obligé de provoquer ces réformes selon la députée birmane. Elle veut donc poursuivre son engagement dans ce processus afin de "rendre ces réformes irréversibles" et donc incontestables: "c'est maintenant que cela se décide et c'est pourquoi je souhaite que tout le monde continue de s'intéresser à ce qui se passe en Birmanie, regarder ce qui se passe sous la surface car les réformes superficielles ne suffisent pas".
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