

Dernière partie de notre matinale grand format, les questions des auditeurs à notre invité François Fillon.
- François Fillon Homme politique - candidat à l'élection présidentielle
Les affaires (à nouveau)
Première question sur les affaires qui poursuivent le candidat depuis plusieurs semaines, notamment sur la polémique autour de la gestion de ses revenus. "Mes affaires privées ne regardent personne. C'est ce que je reproche à cette campagne." Un traitement qu'il estime être le seul à subir : "Tous les candidats n'ont pas fait l'objet de huit perquisitions et n'ont pas une vingtaine d'enquêteurs sur le dos."
Mais il le répète, "ce n'est pas la justice qui est en cause, ce sont ceux qui la manipulent", visant à nouveau directement l'Élysée.
► ALLER PLUS LOIN | François Fillon : "Ceux qui sont à l'origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l'avenir"
L'écologie : moins de carbone, autant de nucléaire
Interrogé sur sa politique en matière d'environnement, et notamment la possible fermeture de Fessenheim, le candidat estime qu'elle est prématurée, du fait même des engagements pris lors de la COP21. "On a pris des engagements qui doivent être tenus. Or pour les tenir, il ne faut pas fermer Fessenheim, il faut conserver le nucléaire."
En revanche, il faut en parallèle "réduire la part de production d'électricité issue d'énergies fossiles" et "aller vers une production d'énergie totalement décarbonée".
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Aider les agriculteurs
En grande difficultés, les agriculteurs devraient bénéficier d'une aide de l'État plus importante, selon François Fillon, qui propose notamment "une baisse de charges comme pour les autres entrepreneurs". Plus globalement, il estime qu'il faut organiser un "Varenne de l'agriculture" (puisque "les agriculteurs n'aiment pas le terme Grenelle") pour développer de nouvelles mesures. Il envisage notamment un "accord avec la grande distribution pour proposer dans le commerce des produits dont l'empreinte carbone n'est pas trop élevée", en favorisant la vente dans les supermarchés locaux de produits issus des exploitations locales.
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Le second tour, le front républicain et les soutiens
S'il n'est pas au second tour et que Marine Le Pen y est, François Fillon appellera-t-il à voter pour le candidat qui sera son adversaire ? Il ne veut pas répondre à la traditionnelle question d'un "front républicain" : "Pour une seule raison, c'est que je serai au second tour. Et vous ne demandez pas à un sportif d'envisager son élimination avant même d'avoir joué le match".
Il reproche aussi à la campagne de ne pas suffisamment faire le bilan (selon lui désastreux) de François Hollande. "J'assume pleinement le bilan de mon quinquennat [comme Premier ministre de Nicolas Sarkozy], j'en fais aussi l'examen critique, mais aujourd'hui on débat plus de mon programme que du bilan du quinquennat actuel !" Pour lui, le fait même que François Hollande soit absent de la campagne est un aveu : "un président de la République qui n'est même pas en mesure de se représenter, c'est un président qui a complètement échoué".
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Soutenu, François Fillon ? Interrogé sur le fait que le mouvement Sens Commun, aux positions proches de l'extrême-droite, en a fait son candidat, François Fillon s'agace : "On n'est pas obligé d'insulter les Français. Oui, je suis soutenu par des Français, des hommes et des femmes qui vont de Sens Commun aux proches d'Alain Juppé." Des proches qui se sont pourtant effacés pendant cette campagne. Mais François Fillon l'assure : _"Au fur et à mesure qu'on se rapproche des échéances, je les vois revenir"
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► ALLER PLUS LOIN | François Fillon : "Bachar al-Assad commet des erreurs politiques incroyables"
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