
L'auteur des Bienveillantes et de Carnets de Homs est l'invité d'Interactiv'. Il vient nous parler des violences en Syrie et plus précisément des conflits qui se déroulent dans la ville rebelle de Homs, ville où il a réalisé plusieurs reportages en début d'année. A propos des différents religions présentes en Syrie et des risques de division de la population, Jonathan Littell rappelle que le slogan principal lors des manifestations est "le peuple, le peuple, le peuple syrien est uni" : "je n'ai entendu aucun slogan confessionnalisé lors de mes trois semaines passés en Syrie". "Le clan Assad a monopolisé le pouvoir et les ressources" ce qui est "le fondement de la rebellion" selon l'écrivain : "les sunnites paysans et prolétaires urbains ont été tellement marginalisés depuis 40 ans. La révolte au début était de demander plus de liberté, plus d'accès à l'emploi, à l'éducation". "Les revendications au départ étaient plus sociales que religieuses".
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