

C’est une pollution invisible à laquelle nous participons chaque jour sans en avoir conscience.
En utilisant notre ordinateur ou notre smartphone pour aller sur Internet, écouter de la musique ou regarder des vidéos en streaming, ou en multipliant les objets connectés (de l'ampoule à la voiture). L’activité numérique pollue déjà aujourd’hui autant que toute l’activité aérienne dans le monde.
Les centres de données, ces usines géantes qui abritent les serveurs, génèrent des dépenses électriques considérables. A tel point que l’on réfléchit aux moyens de récupérer une partie de la chaleur générée par ces millions de serveurs chauffés à blanc par notre frénésie numérique. En région parisienne déjà une piscine sera dans peu de temps en partie chauffée par le data center qu’elle abrite. Demain, ce sont des tomates ou des champignons qui pousseront grâce à cette énergie récupérée.
Reportage d’Hélène Chevallier. Prise de son : Thomas Robin et Marcos Darras. Mixage : Valérie Levallart.
Réalisation d’Anne Lhioreau, assistée de Marion Philippe et Zohra Bensmaïli
Aller plus loin :
- Sur le site Alterecoplus, article du 1er juin 2016 «Pollution numérique : cinq gestes pour sauver l’environnement »
- Sur le site de Novethic, article du 20 mai 2016 « Pollution numérique : l’impact sur l’environnement n’est pas virtuel »
- Sur le site « Chroniques cartographiques », article du 13 février 2016, « Carte de France de la pollution numérique »
- Sur le site de Rue89, article du 12 novembre 2015, « Trop de pollution numérique ? J’ai testé le Web écolo »
- Sur le site ConsoGlobe, article du 21 février 2015, « Internet : monde virtuel, pollution réelle »
- Le site du groupement du CNRS Eco-info
- Le rapport de l'Agence Locale de l'Energie et du Climat de Plaine Commune sur les data centers
- Le site d'information spécialisé dans l'internet éco-responsable
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