De la fin de vie à la bonne mort

Une partie du personnel de l'unité des soins palliatifs de Bayonne se transmet les informations sur les patients.
Une partie du personnel de l'unité des soins palliatifs de Bayonne se transmet les informations sur les patients. ©Radio France - Bixente Vrignon
Une partie du personnel de l'unité des soins palliatifs de Bayonne se transmet les informations sur les patients. ©Radio France - Bixente Vrignon
Une partie du personnel de l'unité des soins palliatifs de Bayonne se transmet les informations sur les patients. ©Radio France - Bixente Vrignon
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C'est une question très souvent éludée par les familles quand le pire semble loin, mais qui peut parfois les déchirer quand la mort approche : la fin de vie.

Après quatre mois d’une vaste consultation, les états généraux de bioéthique ont pris fin.  Dans les prochains jours, un rapport doit être remis aux parlementaires, en vue de la révision de la loi de bioéthique, qui date de 2011. 

Même si les débats ont été accaparés par la PMA, la procréation médicalement assistée, d’autres questions tout aussi sensibles ont été abordées. Comme la fin de vie. 

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Cette question purement éthique ne sera pas incorporée dans la future loi car elle nécessite une approche législative à part. 

En France, la loi originelle pour aider à mieux mourir remonte à 2005, elle a fût portée par Jean Léonetti.  Onze ans après, cet élu de droite s’associe à un député de gauche pour faire adopter un nouveau texte : ni statu quo, ni euthanasie. 

Cette loi instaure de nouveaux droits pour les malades au soir de leur existence. Comme celui - entre autres - de mettre le patient au coeur de sa décision, avec "les directives anticipées". 

Ce document est là pour faire respecter la volonté du patient pour sa fin de vie. Désormais - et ce fût une nouveauté - ces directives s’imposent au médecin… 

Pour Interception, Bixente Vrignon de France Bleu Pays Basque a pu suivre le quotidien de l’unité de soins palliatifs de Bayonne. 

C’est un endroit où ces questions sont particulièrement délicates, car c’est ici qu’officiait le docteur Nicolas Bonnemaison. L’urgentiste a été condamné en 2015 à deux ans de prison avec sursis pour avoir donné volontairement la mort à une patiente en fin de vie. 

Cette affaire a soulevé l’éternelle question de la frontière si ténue entre la froideur d’une loi, et l’humanité attendue de son application.  

" De la fin de vie à la bonne mort " reportage Bixente Vrignon 

Réalisation Michelle Soulier assistée de Stéphane Cosme

Mixage Jean-Philippe Jeanne

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