Quoi qu'il en coûte, et après ?

Le tribunal de commerce (ici à Angers) décide du sort des entreprises en difficulté
Le tribunal de commerce (ici à Angers) décide du sort des entreprises en difficulté ©Radio France - Géraldine Hallot
Le tribunal de commerce (ici à Angers) décide du sort des entreprises en difficulté ©Radio France - Géraldine Hallot
Le tribunal de commerce (ici à Angers) décide du sort des entreprises en difficulté ©Radio France - Géraldine Hallot
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La vague de faillites redoutée depuis le début de la crise sanitaire n'a pas, ou pas encore eu lieu. Les entreprises fragiles, souvent les plus jeunes ont néanmoins souffert. D'autres ont tiré leur épingle du jeu, dans les secteurs auxquels la crise a profité.

Depuis le début du mois, le Fonds de solidarité annoncé dès les premières semaine de la crise sanitaire, en mars 2020, pour soutenir les entreprises n’existe plus. Le gouvernement a mis en place des dispositifs de substitution avec des mesures plus ciblées par branche, ou même entreprise par entreprise. 

Mais c’est grâce à ce Fonds et aux prêts garantis par l’État que la vague de faillites tant redoutée au début de la pandémie, n’a pas eu lieu. Au contraire : les 134 tribunaux de commerce de France ont enregistré en 2021 deux fois moins de défaillances d’entreprises qu’en 2019, avant l’épidémie.

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Mais la fin du « quoi qu’il en coûte » (80 milliards d’aides directes auxquels il faut ajouter 160 milliards engagés pour les Prêts garantis par l’État) risque de changer la donne….

Le téléphone sonne
37 min

Dans les tribunaux de commerce qui décident du sort des entreprises en difficulté (procédure de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaires) les juges attendent cet automne une augmentation sensible du nombre de dossiers *.

Mais jusqu’ici, ils constatent sans surprise, que les entreprises qui ont le plus souffert sont celles dont la survie était déjà aléatoire. La crise aurait donc joué un rôle d’accélérateur. Et dans le même temps, d’autres entreprises, ont réussi à tirer leur épingle du jeu.

« Quoi qu’il en coûte, et après ? » c’était un reportage de Géraldine Hallot avec une prise de son de Romain Luquiens. Réalisation Jérôme Chelius assisté de Martine Meyssonnier. Mixage Jean-Benoit Têtu. Documentation, Éléonore Lanoë, documentation sonore, Caroline Chaussé, documentation musicale, Romain Couturier.

* Précision : c'est le commissaire-priseur qui met aux enchères les actifs de l'entreprise liquidée et non le juge commissaire, contrairement à ce que dit l'un des intervenants du reportage.

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